La Nasa dévoile son lanceur du futur, pour la (re)conquête spatiale

14/09/2011

Créé le 14/09/2011 à 16h55 — Mis à jour le 14/09/2011 à 18h43

Le Space Launch System, ou SLS, le futur lanceur lourd de la Nasa, qui devrait effectuer son premier vol en 2017.NASA

ESPACE – Il devrait permettre, d’envoyer des missions habitées jusqu’à un astéroïde puis Mars…

A la conquête de l’espace intersidéral. Le patron de la Nasa, Charles Bolden, a dévoilé mercredi le concept du nouveau lanceur lourd américain destiné à l’exploration spatiale habitée lointaine, qui devrait effectuer son premier vol en 2017, et dont l’objectif ultime est Mars.

«Ce nouveau système de lancement créera des emplois américains bien rémunérés, assurera le maintien du leadership américain dans l’espace et inspirera des millions de personnes à travers le monde», a-t-il déclaré lors d’une présentation dans l’enceinte du Congrès, entouré de plusieurs sénateurs démocrates et républicains.

Ce lanceur, baptisé «Space Launch System», permettra de transporter des astronautes au-delà de l’orbite terrestre basse, dans une capsule appelée «Orion Multi-Purpose Crew Vehicle», dont la forme rappelle celle du programme Apollo de conquête de la Lune.

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Beaucoup d’artéfacts étranges trouvés en Equateur

14/09/2011


Note de sylv1:
j ‘ai touvé cet article qui n’est pas mal dans le genre mystères du monde.Vous pourrez le consulter à souhaits dans ma rubrique archéologie.
Article source:http://yvesh.e-monsite.com/

Beaucoup d’artéfacts étranges trouvés en Equateur

Yves Herbo (09/2011) Partie 1-Equateur

Le 09/09/2011 à 19:46

Petit historique de la région appelée aujourd’hui Equateur, au sud de l’Amérique Centrale. L’histoire de l’Homme en Equateur commence à peu près il y a quelque 11 000 ans, avec les découvertes de vestiges archéologiques provenant de peuples préhispaniques et préincaïques qui y vivent et qui ont développé leurs propres caractères qui les différencient des Incas. Alors que ces peuples leur ont opposé une longue et farouche résistance avant d’être vaincus, ils sont habituellement confondus avec les Incas. Vers cette période, comme un peu partout dans le monde, une grande glaciation prend fin et la région sort de l’une des périodes les plus froide de la glaciation Wisconsin et commence un processus de réchauffement climatique qui mettra des millénaires pour atteindre nos conditions actuelles.

Ces peuples sont issus des « cultures formatives » américaines d’après les ethnologues : ce terme correspondant au Néolithique européen pour décrire une réalité américaine. Ainsi, on ne parle pas ici de Paléolithique ni de Mésolithique mais de Période Paléo-indienne et de Période Archaïque… On ne sait pas trop ce qu’il se passe entre l’énorme période de ces -12000 ans et environ -500 ans avant JC où la Période de Développement régionale démarre seulement et qui se caractérise par la division de l’espace septentrional des Andes en plusieurs chefferies régionales, connues sous le nom de Signeuries ou Cacicazgos (domaine du Cacique), à la différence des Andes Centrales (Pérou) où se développèrent de grands royaumes tels que Huari, Chimu ou l’Empire des Incas. Petites mais très solides, différenciées et hiérarchisées, ces Seigneuries assirent une partie de leur pouvoir sur le contrôle des bassins fluviaux, sources de produits stratégiques, sur la création et le contrôle d’une force de travail et sur l’échange de matières premières et de produits manufacturés, en particulier à caractère exotique ou somptuaire.

Mais à la fin du XV° siècle ap. JC, ils durent faire face à l’expansionnisme du Tahuantinsuyu, Etat né dans la région de Cuzco qui répandit son influence sur un vaste territoire. L’Empire Inca est l’une des civilisations les plus développées des temps préhispaniques et sa puissance militaire lui permit d’édifier un vaste empire. Au sein de cette entité politique, les régions aujourd’hui nommées Equateur ont joué un rôle important (Cuenca), surtout au moment de la conquête espagnole, dans la mesure où c’est sur ses terres que se sont joués les derniers jours de l’Empire Inca, et où le fabuleux trésor des Empereurs s’est volatilisé…

Mystère équatorien :

Il y a de cela des milliers d’années, les habitants de l’Equateur actuel construisirent un monument de pierre à 2630 mètres de hauteur. Il était situé entre les deux cordillères des Andes, sur une colline appelée le Catequilla. Du sommet du Catequilla et par temps clair, la vue sur les alentours s’étend sur un rayon de 360º et on peut voir tout le site archéologique d’un seul regard. Les deux chaînes de montagnes ralliant le nord au sud, étaient des points d’orientation idéaux. La cordillère Est était utilisée pour déterminer précisément l’apparition des étoiles tandis que la cordillère Ouest permettait de localiser leur disparition.

L’hémicycle a un diamètre de 70 mètres et il est constitué principalement d’un mur de pierre et de terre d’environ 1m80 de haut. On trouve également de nos jours dans cette vallée le monument de la “Mitad del Mundo”, littéralement la “Moitié du monde”, construit à l’endroit déterminé scientifiquement par la mission géodésique française conduite par Charles de La Condamine au XVIIIe siècle ap. JC. Tandis que ce nouveau monument a été construit à quelques centaines de mètres de la ligne équatoriale, l’ancien monument, qui date de bien avant l’invention de la Ligne Equatoriale (attribuée au Grec Thalès en 600 env. av. JC par les historiens sans réelles preuves), est situé exactement sur celle-ci…

Des découvertes récentes : Les trésors de Tumaco La Tolita

Situés à la frontière de l’Équateur et de la Colombie, deux sites archéologiques témoignent d’un peuplement ancien de près de trois millénaires avant JC ! C’est ce que démontre l’ouvrage que viennent de publier l’archéologue Jean-François Bouchard et le géomorphologue Pierre Usselmann, après trente ans de recherches menées sur place, Trois millénaires de civilisation entre Colombie et Équateur : la région de Tumaco La Tolita. Cette civilisation, antérieure à celle des Mayas et des Aztèques permet un formidable voyage au cœur de l’une des plus mystérieuses civilisations sud-américaines.

Difficile de discerner quoi que ce soit dans l’entrelacs touffu d’arbres et d’herbes hautes qui couvrent les rives du Rio Santiago, dans la région de La Tolita au nord de l’Équateur… Entrecoupée par trois deltas de fleuves (ceux du Patia, du Mira et du Santiago), soumise à un climat particulièrement humide et à de fréquentes crues, la côte qui longe le Pacifique dans cette zone frontière avec la Colombie est en effet couverte de mangroves. L’endroit n’a rien de particulièrement accueillant. C’est pourtant là que choisirent de s’implanter des hommes, si l’on en croit les découvertes archéologiques faites dans la région depuis les années 1960. À l’origine de cette découverte ? Les amas de coquilles de mollusque, mis à jour dans cette zone, et datés par les scientifiques de l’époque de Loma Alta (soit 3 000 ans avant notre ère), révèlent ainsi que des hommes s’installèrent dans cette zone et s’y fixèrent à une époque antérieure aux civilisations aztèques et mayas… Cette datation constitue en soi une petite révolution car elle conduit aujourd’hui les scientifiques à récuser l’hypothèse d’un peuplement migratoire en provenance d’Asie, comme cela était couramment admis jusque-là. Cette découverte accrédite désormais l’idée selon laquelle divers centres culturels auraient coexisté dans la région andine dès l’époque néolithique (qui court de 7000 à 4000 ans avant maintenant).

Céramiques trouvées à La Tolita (remarquez le crâne allongé conforme aux multiples déformations cranières trouvées dans la région)

S’il ne reste aujourd’hui aucun vestige des huttes qui devaient constituer l’habitat d’origine de ces populations, de nombreux ustensiles de cuisine exhumés dans la région nous renseignent sur leurs habitudes alimentaires. « Prédateurs pratiquant la chasse, la cueillette et la pêche, [ces peuples du néolithique] possèdent déjà une horticulture potagère qui apporte un complément alimentaire attesté par les phytolithes, des restes de bois carbonisés et par des instruments agraires : pics à fouir, haches, houes », note l’archéologue Jean-François Bouchard.

Malgré un aspect a priori hostile et une réelle difficulté d’approche, le climat et la nature des sols se prêtent tout à fait à l’agriculture : « culture de bulbes comestibles et de racines, comme le manioc, mais aussi de céréales comme le maïs », complète Pierre Usselmann. Dans toute cette zone géographique, la découverte de céramiques et de travaux d’orfèvrerie (datant, elles aussi, de 1000 ans avant JC) présentant des caractéristiques stylistiques très homogènes, révèle une communauté de destin entre les populations de Tumaco et celles de La Tolita. Communauté de destin qui laisse à penser que ces deux ports, pourtant distants de près de 70 km, étaient en relations commerciales dès les périodes les plus anciennes. Et que de nombreux échanges étaient effectués entre ces deux villages, via les cours d’eau qui sillonnent cette zone marécageuse, probablement grâce à des pirogues monoxyles. La présence de monticules artificiels en terre ou tertres sur lesquels étaient jadis construits des édifices à usage cérémoniel et qui correspondent à une occupation plus récente, démontre, par ailleurs, que la région était également un haut lieu religieux. Jusque-là, seuls des témoignages de conquistadors espagnols attestaient une pratique cultuelle sur les bords du Rio Santiago : des chroniqueurs de l’époque racontent ainsi que les indigènes déversaient des offrandes de poudre d’or dans le lit du fleuve.

http://icietmaintenant.fr/SMF/index.php?topic=13744.0

Les récentes datations d’un site de fouilles au sud de l’Equateur et la découverte, sur le même site, de récipients en pierre, révèlent l’existence, il y a plus de 4500 ans, d’une société antérieure à celles connues jusqu’alors en Amazonie.

Ces recherches ont été menées en partenariat avec l’Institut National du Patrimoine Culturel (INPC) de l’Equateur et la participation, aux côtés des chercheurs de l’IRD (Jean Guffroy, Francisco Valdez et Geoffroy de Saulieu), de Julio Hurtado, archéologue équatorien.

Une interview de Francisco Valdez :

http://www.ird.fr/la-mediatheque/videos-en-ligne-canal-ird/une-grande-civilisation-andine/fouilles-archeologiques-en-equateur

Et aussi (pour l’Histoire plus récente et dire aussi que les descendants des Incas, Mayas et Aztèques sont en pleine efferevescences depuis la dernière dizaine d’années et semblent retrouver un esprit combatif digne de leurs ancêtres) :

La nouvelle de la découverte du site archéologique a été rendue publique par l’historienne Tamara Estupiñán Viteri, boursière de l’Institut français d’Études andines (IFEA, UMIFRE 17, CNRS-MAEE), lors d’une conférence donnée à Quito, à l’occasion du 83e anniversaire de l’Institut géographique militaire (IGM), le 8 avril 2011.

Selon Tamara Estupiñán Viteri, chercheuse à l’IFEA, le général inca Rumiñahui utilisa le corps momifié (« malqui ») et l’effigie de l’empereur Atahualpa (un mannequin orné des ongles et cheveux du défunt, ou « huauque ») afin d’attiser la résistance indigène face au conquistador espagnol Benalcázar. La force de tels symboles auraient permis de mettre un frein aux divisions fratricides et de redonner espoir face à l’envahisseur. Ils auraient eu également pour fonction d’assurer la survie du clan familial (ou « panaca ») de l’empereur Atahualpa exécuté par Pizarre à Cajamarca.

La dernière demeure d’Atahualpa

Ces symboles majeurs (« malqui » et « huauque ») ne pouvaient être efficaces qu’à l’abri d’un sanctuaire facilitant les rites complexes aptes à la mise en œuvre de décisions militaires, politiques et religieuses. Des documents d’archive inédits et les caractéristiques très particulières du site archéologique identifié dans la région des Sigchos (Province du Cotopaxi) ont conduit Tamara Estupiñán Viteri à postuler qu’il s’agissait bien de la dernière demeure d’Atahualpa.

Parement « impérial » inca sur le site archéologique.

Une reconnaissance du site a été effectuée le 11 avril 2011 par une mission scientifique associant notamment Francisco Valdez, archéologue de l’Institut de Recherche et de Développement (IRD) ; Alexandra Yépez, anthropologue au ministère du Patrimoine ; Jaime Pastor Morris, fin connaisseur de la région et Georges Lomné, directeur de l’IFEA. Leurs observations ont renforcé celles de l’archéologue Tamara Bray (Wayne State University) et celles de l’archéologue Eduardo Almeida Reyes qui a effectué un premier relevé du site en janvier. Celui-ci a une extension d’environ deux hectares.

LA SUITE:


Un beau regard sur le monde

14/09/2011

Bonjour à tous, je vous présente une photo prise le 10 septembre 2011 qui m’a été envoyée par Olivier Cellier, et qui n’est pas dépourvue d’une certaine poésie…Belle journée à vous 🙂

Amicalement,

Era

Le site d’Olivier :
Un toit pour toi