Source : George Filer via sa lettre d’information du 8 janvier 2014 – Traduction Française Era
Les mystérieuses « lumières OVNI » , appelées » les lumières du sol » ou « les lumières de tremblement de terre » , apparaissent parfois avant ou pendant les tremblements de terre et prennent un certain nombre de formes , y compris de sphères d’orbes de lumière flottant dans l’air. Les mystérieuses «lumières d’OVNIS » peuvent se produire sur les crevasses ou des défauts presque à la verticale alors que la structure cristalline des pierres magmatiques , soumise à une pression intense , libère de l’énergie électrique .
Certains ont confondu les masses d’air lumineux globulaires avec des ovnis. Par exemple, quelques secondes avant le séisme de l’Aquila en Italie en 2009, les piétons ont vu des flammes de 10 cm de hauteur vaciller au dessus de l’Avenue Francesco Crispi dans le centre historique de la ville. En 1988 un globe de lumière violet-rose vif s’est déplacé dans le ciel le long de la rivière St. Lawrence près de la ville de Quebec, Canada, 11 jours avant un puissant tremblement de terre
Les scientifiques disent que les « lumières de tremblements de terre » sont plus susceptibles de se produire sur ou près d’un rift, une dépression allongée dans la croûte terrestre bordée des deux côtés par des failles normales.
Des porteurs de charges électriques mobiles activés par la pression, appelés trous positifs circulent rapidement le long des gradients de pression . En arrivant à la surface , ils ionisent les molécules d’air et produisent la lumière observée.
» Les lumières des tremblements de terre, en tant que phénomène avant le séisme, en combinaison avec d’autres types de paramètres qui varient avant l’activité sismique , peuvent un jour aider prévoir l’approche d’un tremblement de terre majeur « , a déclaré Robert Thiriault , géologue du ministère des Ressources naturelles du Québec . Merci à la revue de la recherche sismologique.
Mise à jour et traduction Era pour Area51blog le 11 janvier 2014 à 20 h 45
Le ciel du Minnesota s’est paré de mille couleurs grâce à l’apparition d’une magnifique aurore boréale.
Du jaune, du vert, du rose, du mauve, voilà un ciel qui n’avait pas connu autant de nuances depuis longtemps. Provoquées par l’interaction entre les particules chargées du vent solaire et la haute atmosphère, les aurores restent un spectacle magique pour tous ceux qui ont la chance de pouvoir les observer.
Un arcus en rouleau à Racine (Wisconsin) crédit: fr.wikipedia.org/
Article source: actualite.lachainemeteo.com
Les habitants de Bozeman au Montana ont littéralement vu le ciel leur tomber sur la tête ce lundi après-midi.
Ce phénomène météo à l’apparence étrange n’est autre qu’un arcus, nuage d’orage caractéristique d’une dégradation violente, effleurant les zones situées les plus en hauteurs. Ni brouillard, ni tempête de sable comme certains ont pu le croire, il s’agit d’un rouleau nuageux se présentant à l’avant des orages. Située à 1468 mètres d’altitude, la ville de Bozeman (sud-ouest du Montana) est assez élevée pour donner l’impression d’être « avalée » par cet impressionnant rouleau.
Crédit:futura-sciences.com Le premier coup de pioche de la future banque mondiale des ressources génétiques végétales a été donné hier, quelque part en Arctique
Article source: futura-sciences.com/
Le 20/06/2006 à 17:03 – Par Christophe Olry, Futura-Sciences
Un souterrain creusé dans les glaciers, sur une île isolée au beau milieu de l’Arctique. Un mètre de béton armé et des grillages afin de protéger ses occupants d’un cataclysme sans précédent ou d’une catastrophe mondiale. Contrairement aux apparences, il ne s’agit pas de la dernière lubie d’un milliardaire soucieux de son avenir et de sa sécurité, mais d’une chambre forte censée préserver la diversité des espèces végétales peuplant notre planète…
Chambre cryogénique pour semences
La construction du complexe a débuté hier, à mille kilomètres du Pôle Nord, dans les îles norvégiennes de Svalbard. Pourquoi avoir choisi un tel lieu ? En raison de l’isolement géographique, qui le protégera à la fois des hommes et des forces de la nature, mais également en raison de la présence d’un pergélisol – une surface gelée en permanence, qui stabilisera la température dans le souterrain en dessous de zéro, même en cas de défaillance du système de réfrigération.
L’Arche de Noé végétale sera enfouie dans les glaciers des îles de Svalbard (Crédits : IPEV)
En effet, bien que situé dans une zone où le froid se fait mordant, la température de l’entrepôt sera maintenue à une température de – 18 degrés Celsius, et ce afin de protéger ses occupants. Mais les hôtes qui prendront place dans cette « chambre cryogénique », qui seront-ils ? Trois millions d’échantillons de graines qui seront récoltés dans les 1.400 banques de gènes existant déjà à travers le monde. Ainsi, des semences de pommes de terre, de blé, de céréales seront précautionneusement emballés, avant de prendre place sur les étals de cette « Arche de Noé » végétale.
Une banque mondiale enfouie sous la glace
Et cette appellation d’Arche de Noé est bien méritée, puisque l’objectif de ce projet lancé conjointement par les autorités norvégiennes et le Fonds Fiduciaire Mondial pour la Diversité des Cultures (FFMDC) est justement de garantir « la survie sur le long terme des cultures vivrières fondamentales », et notamment de les préserver en cas de catastrophes majeures. Les guerres nucléaires, les désastres naturels et les réductions budgétaires figurent notamment sur la liste des « cataclysmes » à même de menacer les ressources génétiques végétales.
La Norvège prend en charge les trois millions d’euros nécessaires à la bonne marche du projet. Le premier coup de pioche a été donné hier, et les premiers occupants de ce bunker polaire devraient arriver en septembre 2007. Cette banque un peu spéciale aura un fonctionnement analogue à celles que nous avons l’habitude de fréquenter : le gouvernement norvégien possèdera les murs, tandis que les pays donateurs conserveront la propriété de leurs échantillons. Le FFMDC, quant à lui, assistera les pays en voie de développement dans la préparation de leurs envois de semences.
En enfouissant une Arche de Noé végétale dans la glace, la Norvège et le FFMDC comptent offrir aux générations futures la possibilité de réimplanter les cultures détruites par des catastrophes de premier ordre. Mais, pour ce faire, ne faudrait-il pas qu’une autre Arche de Noé, humaine celle-ci, soit bâtie ?
Vidéo youtube
Mise en ligne le 22 déc. 2009
Dans lun des lieux les plus reculés du monde, à Svalbard, Bill Gates investit des millions pour rassembler toutes les semences du monde dans une chambre forte. Ses partenaires sont la Fondation Rockefeller, Monsanto, la Fondation Syngenta et le gouvernement de Norvège. Pour le moment, nul projet n’est plus intéressant que cette curieuse entreprise près de lOcéan Arctique. Bill Gates investit des millions dans une chambre forte pour semences sur la Mer de Barents à quelque 1100 kilomètres du Pôle Nord. Le Svalbard est un bout de roche stérile revendiqué par la Norvège et cédé en 1925 par un traité international. Sur cette île perdue, Bill Gates investit des dizaines de millions avec, entre autres, le gouvernement de Norvège, dans ce qui est appelé « doomsday seed bank ». L’arche de Noé végétale traduit au mieux cette expression qui combine chambre forte, semences et fin des temps ou apocalypse. Officiellement, le projet est appelé « chambre forte à semences mondiales de Svalbard », sur l’île norvégienne de Spitsbergen, qui fait partie de l’archipel de Svalbard. La chambre forte pour semences est en cours de construction à l’intérieur d’une montagne sur l’île de Spitsbergen, près du petit village de Longyearbyen. Cette chambre aura des portes doubles à l’épreuve des explosions, avec des détecteurs de mouvement, deux sas et des murs en béton armé d’un mètre d’épaisseur. Elle contiendra jusqu’à trois millions de variétés différentes de semences du monde entier. Selon le gouvernement norvégien, ce sont les semences « de sorte que la diversité végétale puisse être préservée pour l’avenir ». Les semences seront spécialement enveloppées pour les préserver de l’humidité. Il n’y aura pas de personnel à temps plein, mais l’inaccessibilité relative de la chambre forte facilitera la surveillance de toute activité humaine éventuelle.
L’avenir nous dira, à Dieu ne plaise, si l’arche de Noé végétale de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller au Svalbard fait partie d’une autre solution finale, celle entraînant probablement l’extinction définitive de la grande planète Terre.
Les chercheurs l’appellent « l’autoroute de l’enfer » : c’est la voie souterraine permettant à certains volcans d’entrer en éruption extrêmement rapidement, déjouant les tentatives de prévision, selon une étude publiée mercredi 31 juillet dans la revue Nature.
Les volcans crachent de la roche en fusion, le magma, produit dans le manteau terrestre, la couche intermédiaire entre le noyau de la Terre et la croûte terrestre. Le magma venant du manteau se stocke sous le volcan dans ce que les géologues appellent une « chambre magmatique », qui joue le rôle de réservoir jusqu’à ce que la pression devienne trop importante. C’est alors que l’éruption se produit.
Normalement, le magma du manteau remonte lentement vers la chambre, s’attardant longuement dans une espèce de halte intermédiaire, plusieurs kilomètres sous le volcan. Mais la nouvelle étude suggère qu’il peut exister des voies allant directement du manteau à la chambre magmatique. Le volcan peut alors être sous pression, c’est-à-dire prêt à exploser, en quelques mois, autant dire en un rien de temps pour les géologues.
Une équipe dirigée par Philipp Ruprecht (université Columbia, New York) a étudié ce scénario en analysant les traces de l’éruption du volcan Irazu, au Costa Rica, survenue entre 1963 et 1965. Dans des cristaux d’olivine, un minéral issu des laves volcaniques, ils ont ainsi découvert des éclats de nickel, un élément présent dans le manteau, qui témoignent d’une ascension extrêmement rapide du magma. Si l’ascension avait été plus lente, le nickel aurait en effet fondu et aurait été diffusé à travers les cristaux.
Les chercheurs ont calculé que le magma avait réalisé une ascension de 35 kilomètres à travers la croûte terrestre en quelques mois seulement. « Il doit y avoir un conduit du manteau jusqu’à la chambre magmatique », a déclaré la géochimiste Terry Plank. « Nous aimons l’appeler ‘l’autoroute de l’enfer' », a-t-elle ajouté.
De l’olivine avec des éclats de nickel a également été retrouvée dans des volcans au Mexique, en Sibérie et dans le nord-ouest de l’Amérique, prouvant qu’il ne s’agit pas d’un phénomène local, souligne l’université Columbia dans un communiqué.
Ces résultats peuvent expliquer pourquoi les sismologues ont parfois détecté de mystérieux tremblements de terre à de grandes profondeurs – 20 à 30 kilomètres – plusieurs mois avant de fortes éruptions. Ces séismes peuvent être le signe que le magma force sa route à travers des voies cachées. Les chercheurs citent l’éruption du Pinatubo, aux Philippines, en 1991, ou encore celle du volcan islandais Eyjafjallajökull, en 2010.
Le champ magnétique solaire est sur le point de s’inverser HO / NASA SDO / AFP
L’activité solaire va bientôt atteindre son maximum, ce qui risque de causer pas mal de perturbations électromagnétiques sur Terre.
« Le champ magnétique de notre étoile est sur le point de s’inverser… » annoncent les physiciens du « Wilcox Solar observatory », un des seuls observatoires au monde qui enregistre l’activité magnétique du Soleil. L’évènement qui surviendra d’ici quelques mois marquera le maximum d’activité de notre étoile pour le présent cycle. Sur Terre on peut s’attendre à des orages magnétiques, qui pourraient perturber le fonctionnement des réseaux électriques et griller l’électronique des satellites en orbite.
Cet évènement pourrait survenir dans seulement 3 ou 4 mois explique la Nasa dans cette vidéo (en anglais):
L’activité solaire suit un cycle de onze ans, au cours duquel le champ magnétique de l’étoile se reconfigure. Et les conséquences de cet évènement s’étendent à toute l’héliosphère, c’est à dire à des milliards de kilomètres, englobant tout notre système solaire.
Durant l’inversion de polarité, le champ magnétique du soleil va se déformer et offrir une meilleure barrière contre les particules chargées qui proviennent de l’espace lointain » explique la Nasa dans la vidéo. Mais sur Terre nous sommes avant tout exposés aux particules chargées en provenance du Soleil.
De ce fait ce phénomène se traduit aussi par l’apparition, sur le disque solaire, d’un nombre croissant de taches sombres, autant de terminaisons magnétiques qui éjectent dans l’espace un flot de particules chargées électriquement.
Certaines parviennent à pénétrer la magnétosphère terrestre et provoquent des aurores boréales, drapant de rouges et de vert le ciel des hautes latitudes. Mais ces charges électriques constituent aussi autant de mini décharges qui pourraient endommager les composants électroniques. Puis, l’activité solaire diminuera progressivement.. jusqu’au cycle d’après.
La prévision de l’activité magnétique de notre étoile représente aujourd’hui un enjeu économique : nous avons quelques semaines pour protéger les systèmes électriques… et éviter la grosse panne, comme celle qui a plongé tout le Québec dans l’obscurité lors du maximum solaire de 1989 !
Le gestionnaire du programme HAARP, le Dr James Keeney à la base de Kirtland Air Force au Nouveau-Mexique, a déclaré à l’ARRL que le centre de recherche ionosphérique dans les régions éloignées de Gakona, Alaska, a été fermé début mai.
Le programme High Frequency Auroral Research active (HAARP) est l’objet de fascination pour beaucoup de personnes et la cible de théoriciens sur la conspiration de militants anti-gouvernementaux.
Financé conjointement par le Laboratoire de l’US Air Force Research et l’ US Naval Research Laboratory , HAARP est une installation de recherche sur l’ionosphère. Ce qui a beaucoup fait parler, c’est la puissance d’émission de 3,6 MW HF de 3 à 10 MHz. Cette puissance alimente un réseau de 180 antennes à gain en direction de l’ionosphère. Il n’est plus possible d’imputer les humeurs du temps liée à ce programme.
De nouveaux indices dévoilent l’origine probable de l’une des plus grosses explosions enregistrées de l’histoire, en 1908. Un scientifique russe aurait découvert trois pierres portant des traces d’un passage dans l’atmosphère, ce qui appuie l’hypothèse du corps céleste qui a explosé entre 5 et 10 km d’altitude au-dessus de la Sibérie. Il aurait pu s’agir d’une comète.
Voilà bientôt 105 ans que la même question se pose : que s’est-il passé le 30 juin 1908 à 0 h 14 TU en Sibérie centrale, dans la région de la Toungouska ? C’est très précisément à ce moment qu’eut lieu l’une des pluspuissantes explosions enregistrées de l’histoire. Selon certaines sources, elle aurait été 1.000 fois plus importante que celle causée par la bombe d’Hiroshima 37 ans plus tard. La terre a tremblé jusqu’à l’observatoire magnétique d’Irkoutsk (magnitude 5), à plus de 1.000 km du site de la déflagration, autour duquel 60 millions d’arbres se sont couchés sur une surface de 2.000 km2. Seul un mort a été recensé tant la région concernée est isolée.
Une expédition menée par Leonid Kulik a été organisée pour étudier cet événement d’un peu plus près, mais en 1927, soit 19 ans après les faits. À la surprise générale, aucun cratère n’a été trouvé sur place malgré l’ampleur des dégâts, ce qui a alimenté depuis lors de nombreuses hypothèses plus ou moins loufoques. La plus sérieuse attribue cette explosion à ladésintégration d’un corps céleste dans notre atmosphère, entre 5 et 10 km d’altitude. Tout se tient scientifiquement, mais aucune preuve n’est disponible. En effet, aucun fragment de roche extraterrestre n’a été découvert dans la dépression de Suslov, sous le point supposé de la déflagration.
En 1988, Andrei Zlobin (Académie des sciences de Russie) a lui aussi recherché des fragments de roche sur ce site en creusant une dizaine de trous, mais sans succès. Au passage, il avait aussi récolté 100 pierres à l’aspect atypique dans le lit de la Khushmo, une rivière adjacente. Ce n’est que 20 ans plus tard, en 2008, qu’il s’y est à nouveau intéressé. Résultat : trois échantillons portent des traces typiques d’un passage dans l’atmosphère.
Ces trois pierres présentent des regmaglyptes, c’est-à-dire des aspérités creuses qui apparaissent lorsque la partie la moins dense d’un minéral fond. Or, ces traces s’observent souvent sur des roches qui ont traversé l’atmosphère… mais il reste possible qu’elles se soient formées à la suite de l’augmentation de la température au sol causée par l’explosion. Pour éliminer cette éventualité, Andrei Zlobin a scrupuleusement analysé des anneaux de croissance sur des arbres trouvés à proximité du site de la catastrophe.
Le chercheur est catégorique, l’augmentation de la température au sol ne peut expliquer la fusion partielle des roches extraites de la rivière. Les incendies auraient causé une impulsion de chaleur d’environ 25 J/cm2, mais il faut 280 à 420 J/cm2 pour faire fondre les minéraux incriminés. Conclusion : les trois pierres proviendraient bien d’un corps céleste qui a traversé l’atmosphère. Ces indices sont importants, mais ils ne permettent pas encore de tirer des conclusions fermes, car aucune étude chimique ou isotopique n’a été réalisée pour le moment. Il ne fait aucun doute que leurs résultats sont attendus avec impatience.
Comète ou météorite de la Toungouska ?
Une autre question fait souvent débat concernant l’événement de la Toungouska : le corps céleste était-il une météorite ou une comète ? Selon Andrei Zlobin, qui s’est confié sur arxiv, la densité de l’impacteur serait d’environ 0,6 g/cm3. Or, les roches situées au cœur de la comète de Halleyafficheraient une valeur identique. Une fois encore, il ne s’agit encore que d’un indice.
Si ces informations sont précieuses, elles n’en restent pas moins indicatives tant que des analyses plus approfondies n’ont pas été réalisées. Enfin, on peut également se demander pourquoi le chercheur a attendu 20 ans avant d’observer les pierres prélevées dans la rivière.
Bonjour à tous et bon dimanche. Je vous fais part de ce mail qui m’a été envoyé il y a quelques jours par Nadia, lectrice de Riyadh en Arabie Saoudite.
« Je m’appelle Nadia et je suis inscrite sur votre site. Voila j’habite Riyadh et j’ai pris des photos du ciel. La date figure sur la photo et l’heure de cette chose 18h00 de Riyadh.
On constate un changement subit du climat depuis quelques semaines déjà Pluies diluviennes vers certaines villes comme Hail…, changement de température aussi. Il se passe quelque chose mais c difficile à cerner.
Un extrait des pluies sur la ville de Hail en Arabie Saoudite ici : (pas mal de décès) »
Mise à jour par Era pour area51blog le 5-5-2013 à 09 h 30
Depuis quelques années le soleil se comporte anormalement. Quand la NASA fait semblant de ne pas savoir pourquoi, ça donne ce papier où la désinformation tourne à fond.
Quelque chose d’inattendu est en train d’arriver au soleil. 2013 est censée être l’année du Maximum Solaire, le pic du cycle de 11 ans des taches solaires. Pourtant, 2013 est arrivée et l’activité solaire est relativement faible. Le nombre des taches solaires est bien en dessous de sa valeur en 2011, et les fortes éruptions solaires sont rares depuis de nombreux mois.
Le calme a conduit certains observateurs à se demander si les prévisionnistes ont raté le coche. Le physicien Dean Pesnell du Goddard Space Flight Center a une explication différente :
« C’est bien le maximum solaire », affirme t-il. « Mais il semble différent de ce que nous attendions, car il comporte un double pic ».
La sagesse conventionnelle veut que les fluctuations de l’activité solaire vont et viennent à la manière d’un simple pendule. À une extrémité du cycle, il y a un temps calme avec quelques taches et des éruptions. À l’autre extrémité, le Solar Max apporte un grand nombre de taches solaires et des tempêtes solaires. C’est un rythme régulier qui se répète tous les 11 ans.
Or, la réalité est plus complexe. Les astronomes ont compté les taches solaires depuis des siècles, et ils ont vu que le cycle solaire n’était pas parfaitement régulier. D’une part, l’oscillation dans la numération des taches solaires peut durer de 10 à 13 ans avant de s’achever. Ainsi, l’amplitude du cycle varie. Certains maxima solaires sont très faibles, d’autres très forts.
Pesnell note encore une autre complication : « Les deux derniers maximas solaires, autour de 1989 et 2001 comportaient non pas un mais deux pics. L’activité solaire a augmenté, s’est arrêtée puis a repris, en effectuant un mini-cycle qui a duré environ deux ans. »
La même chose pourrait se produire maintenant. Le nombre des taches solaires a bondi en 2011, plongé en 2012, et Pesnell attend d’eux qu’ils se redressent à nouveau en 2013 : « Je suis à l’aise en disant qu’un autre pic se produira en 2013 et peut-être un dernier en 2014 », a t-il prédit.
L’autre fait curieux dans le cycle solaire actuel, c’est que les deux hémisphères du soleil ne culminent pas toujours en même temps. Dans le cycle actuel, le sud a été à la traîne du nord. Le second pic, s’il se produit, mettra probablement en vedette l’hémisphère sud dans une séance de rattrapage, avec une hausse de l’activité au sud de l’équateur solaire.
Pesnell est un membre éminent de l’équipe NOAA / NASA de prévision du cycle solaire, un groupe d’élite de physiciens du soleil qui se sont réunis en 2006 et 2008 pour prévoir le prochain maximum solaire. À l’époque, le soleil connaissait son plus profond minimum depuis près de cent ans. Le nombre des taches solaires indexées était proche de zéro et pendant des mois d’affilé, c’était le calme plat au niveau des émissions de rayons X. Sachant que les minimas profonds sont souvent suivis par de faibles maximas, et ayant rassemblé de nombreuses autres données prédictives, le groupe a publié la déclaration suivante :
« L’équipe de prévision du cycle solaire 24 a atteint un consensus. Le comité a décidé que le prochain cycle solaire (cycle 24) serait inférieur à la moyenne de l’intensité, avec un nombre maximum de taches solaires égal à 90. Compte tenu de la date du minimum solaire et du maximum d’intensité attendu, il est maintenant prévu que le Solar Max survienne en mai 2013. Remarque : il ne s’agit pas d’une décision unanime, mais une majorité qualifiée de ce comité l’a approuvée. »
Compte tenu de l’état tiède de l’activité solaire en février 2013, un maximum en mai semble aujourd’hui improbable.
« Nous assistons peut-être à ce qui se passe lorsque vous prédisez une amplitude simple et que le Soleil répond par un double pic », commente Pesnell.
Par ailleurs, Pesnell note une similitude entre le cycle solaire 24, actuellement en cours, et le cycle solaire 14, qui a eu un double pic au cours de la première décennie du 20e siècle. « Si les deux cycles sont similaires, cela signifierait un pic fin 2013 et un autre en 2015 ».
Personne ne sait avec certitude ce que le soleil va faire. Il semble cependant probable que la fin de l’année 2013 pourrait être beaucoup plus animée que le début…