« Après mon vol spatial, j’ai été contacté par des descendants des témoins de l’origine de l’affaire Roswell, y compris par la personne qui a fourni les cercueils de la taille d’un enfant à l’Air Force pour contenir les corps des extra-terrestres. Le fils d’un vice-shériff qui patrouillait dans les environs du site était un autre d’entre eux. Il y avait aussi un officier militaire qui était un ami des familles, qui n’était pas impliqué dans cette opération en particulier, mais qui avait partagé un bureau sur ce site. Ils avaient tous l’air crédibles lorsqu’ils avaient raconté que les corps trouvés étaient ceux d’extra-terrestres ». Ces propos, ce sont ceux qu’Edgar Mitchell, qui était devenu en 1971 le sixième des 12 hommes à avoir marché sur la Lune dans le cadre des missions Apollo, a tenus lorsqu’il a été interviewé par James M. Clash, un journaliste de Bloomberg. Après avoir pris sa retraite de la NASA, Mitchell avait fondé l’Institute of Noetic Sciences et plus tard, il avait écrit « The Way of the Explorer », pour témoigner de son expérience dans l’espace. Aujourd’hui, il est âgé de 82 ans, mais il n’est pas gâteux, précise le journaliste.Lorsque Clash lui demande pourquoi les autorités auraient étouffé l’affaire, il répond : « Au début je pense que cela s’est justifié parce que les dirigeants ont pensé que les gens n’étaient pas capables de faire face à une telle information. Mais nous avons bien dépassé cela maintenant. Franchement, et c’est seulement mon opinion personnelle, souvenez-vous lorsqu’Eisenhower (alors président) avait dit dans son dernier discours : « Méfiez-vous du complexe militaire industriel ». Je soupçonne que c’est ce dont nous sommes en train de parler. Mais ce n’est pas seulement une question militaire. C’est une cabale d’organisations motivées par le profit en premier lieu. Nous avons inventé l’avion au début du 20ème siècle. 20 ans plus tard, nous avions une industrie de l’aviation. Pensez à ce que cela pourrait signifier en terme de voyage dans l’espace avec le contrôle de la technologie et des machines extra-terrestres. Il y a beaucoup d’argent en jeu ».
Pourtant, Mitchell précise bien qu’il n’a jamais vu d’extra-terrestre lui-même: « Je me considère comme étant très informé, bien que je n’en aie jamais vu moi-même personnellement. Je ne passe pas mon temps à en rechercher, je suis quelqu’un de très occupé ».
D’après des documents déclassifiés de l’armée américaine, les États-Unis ont envisagé de faire exploser une bombe nucléaire sur la Lune en 1958. Et pire, ils ont aussi pensé à construire une base militaire équipée de la dissuasion nucléaire sur la Lune. Pourquoi ?
Selon Leonard Reiffel, le chef du Project A-119 déclassifié, qui a donné une interview à CNN, faire exploser une bombe atomique sur la Lune aurait été un moyen pour les Etats-Unis de redonner un peu d’assurance aux américains qui, en cette période de guerre froide, regardait les succès de Spoutnik 1 comme une défaillance de leur pays.
Les motivations pour un tel projet étaient à la fois militaires, scientifiques et politiques. D’un point de vue militaire, c’était pour dire que même si les Russes allaient sur la Lune avant eux, ils ne seraient pas hors de portée. De même, on parlait aussi d’utiliser la Lune comme base reculée. Ainsi, même si les Russes détruisaient toutes les installations nucléaires de l’’armée américaine sur Terre. Les États-Unis pourraient répliquer depuis la Lune.
Le projet consistait à envoyer un missile balistique intercontinental sur la Lune avec dans sa tête une bombe atomique de la taille de « Little Boy », la bombe qui a explosé sur Hiroshima un peu avant la fin de la seconde guerre mondiale.
Pour info, l’explosion n’aurait pas détruit la Lune, et elle n’aurait même pas été visible depuis la Terre. Et anecdote croustillante, Carl Sagan (un astronome très célèbre qui présentait le programme télé « Cosmos ») faisait partie de l’équipe qui travaillait sur le projet A-119.
Pour finir, le projet a rapidement été abandonné puisqu’il générait plus de problèmes que de réponses. Ils ne voulaient pas ajouter la radioactivité terrestre à la radioactivité naturelle de la Lune. De plus, ils n’étaient pas non plus certains de la fiabilité de leurs armes et ils craignaient également l’opinion public. En 1960, le projet fut complètement abandonné. Et la réponse des États-Unis à la suprématie russe s’appelait programme Apollo. [CNN]
Il est tout à fait incroyable pour moi de comprendre comment les Etats Unis, avec absolument aucune flotte spatiale puissent imposer une zone d’exclusion aérienne sur la Lune. Supposons un instant qu’ils puissent imposer leur volonté – Pourquoi le feraient ils ? Essaient ils de maintenir quelque chose secret ? Le gouvernement américain déclare : Les « recommandations » de la NASA de Zones d’exclusion aériennes sont pour la préservation et la protection des artéfacts et sites historiques des missions Apollo. « Les sites des missions Apollo 11 et 17 resteront hors-limites, avec des zone tampons pour les voyages au sol, de 75 mètres et 225 mètres de chaque zone d’alunissage respective, » déclarent en juillet 20 directives de la NASA. Le journal de la Science avait obtenu les lignes directives.
Créé le 14/09/2011 à 16h55 — Mis à jour le 14/09/2011 à 18h43
Le Space Launch System, ou SLS, le futur lanceur lourd de la Nasa, qui devrait effectuer son premier vol en 2017.NASA
ESPACE – Il devrait permettre, d’envoyer des missions habitées jusqu’à un astéroïde puis Mars…
A la conquête de l’espace intersidéral. Le patron de la Nasa, Charles Bolden, a dévoilé mercredi le concept du nouveau lanceur lourd américain destiné à l’exploration spatiale habitée lointaine, qui devrait effectuer son premier vol en 2017, et dont l’objectif ultime est Mars.
«Ce nouveau système de lancement créera des emplois américains bien rémunérés, assurera le maintien du leadership américain dans l’espace et inspirera des millions de personnes à travers le monde», a-t-il déclaré lors d’une présentation dans l’enceinte du Congrès, entouré de plusieurs sénateurs démocrates et républicains.
Ce lanceur, baptisé «Space Launch System», permettra de transporter des astronautes au-delà de l’orbite terrestre basse, dans une capsule appelée «Orion Multi-Purpose Crew Vehicle», dont la forme rappelle celle du programme Apollo de conquête de la Lune.