Note sylv1 co -adm:
11 Mars2013 à :16h25.
Nous décidons d’ouvrir cette rubrique présentant les faux O.V.N.I.s ( articles, vidéos, photos), malheureusement pour la filière ufologique la tendance actuelle et à venir s’amplifie et devient ainsi un nouveau passe temps pour certains.
Qui sont les fausseurs?
1) Ceux qui ne croient pas aux O.V.N.I.s et qui cherchent à duper les sites ufologiques en fabriquant et en exposant ces fake made in house!
2) Des inventeurs en herbe exibants leur chef d’oeuvre!
3) Dles debunkers ( les désinformeurs) pour cour-circuiter les informateurs.
4) Des farceurs tout simplement certains s’amusent sans doute à parier que les ufologues tomberont dans le panneau!
Attention une vidéo ou une image n’est pas forcément un preuve, c’est pour celà que sans précisions annexes les cas supposés d’OVNIS avec de simples photos ou vidéos ve valent pas plus qu’un récit sans supports et même desfois moins!
5) Les pires sans doute:ceux qui veulent gagner de l’argent ou faire de l’Audimat sur leur chaîne de TV ou RADIO !
Premier exepmle ci-dessous dans l’affaire UMMO
Source:http://www.forum-ovni-ufologie.com/
En 1977, Claude Poher, du GEPAN, montra qu’un traitement approprié des photos prises à San José mettait en évidence le fil de suspension de la soucoupe (un cliché de ce traitement fut exposé au stand du Gepan lors d’un salon du Bourget).
Cela expliquait pourquoi l’engin était toujours cadré bizarrement: pour ne pas montrer le support de la maquette (probablement une canne à pêche). Selon Poher, la soucoupe n’était qu’un assemblage de deux assiettes en plastique. Les deux photographes n’en faisaient qu’un: on pouvait superposer l’un des clichés pris par le premier à l’un des clichés pris par le second. Les photos de San José n’étaient donc qu’une supercherie (4).
Une autre enquête fut faite par William Spaulding, expert en analyse photo du Ground Saucer Watch., à partir d’une copie provenant d’Antonio Ribera. La aussi le traitement révéla un fil de suspension (5)
Ce détail du fil de suspension a été contesté depuis. L’enquête de la Guardia civile espagnole sur cinq négatifs originaux, à confirmé que les négatifs étaient authentiques (ce qui n’avait jamais été contesté) et n’a pas trouvé trace du fil de suspension. Il paraîtrait qu’il s’agissait en fait d’une rayure sur le négatif. Une rayure qui se serait trouvé opportunément à l’endroit pile ou devait se trouver le fil de suspension, et avec la bonne longueur! Mais cette authenticité des négatifs ne prouvent rien contre l’hypothèse d’une maquette, suspendue ou non
Les « ummites », qui avaient eu le temps d’apprendre leur métier, depuis leur premier contact avec Fernando Sesma, ne cherchèrent pas à nier le faux, ils expliquèrent même que cela entrait dans leur stratégie:
» Des années plutôt, mes frères ont diffusé, conjointement à des arguments en faveur de la thèse de l’identité ummiaoo, de fausses preuves qui pouvaient servir de couverture face à un degré élevé de crédulité de la part du réseau social de la Terre. » ( lettre D116 du 23 mai 1979 )
Peut on en déduire que la fausseté des photos prouvait l’authenticité des « ummites »? Hum! A en croire ce raisonnement les « ummites » auraient volontairement fabriqué des photos truquées pour les divulguer si leur incursion à San José avait été trop remarquée. L’ennuyeux, c’est que ce sont précisément les photos qui déclenchèrent l’affaire de San José.
Néanmoins, certains ufologues comme Antonio Ribera ou René Fouéré, du GEPA (et d’autres encore vivants), refusaient de se rendre à l’évidence: il fallait qu’on leur prouve que l’objet qui avait évolué le 1er juin 1967, sous les yeux de témoins dignes de foi, avait été fabriqué par un terrestre mystificateur (6).
Mais quels témoins « dignes-de-foi » ? Leurs existence ne tenaient qu’à la bonne foi de ceux qui les avaient vus, c’est-à-dire José Luis Jordan Péña et Antonio Pardo, le pseudo-photographe. Malheureusement, le style de l’introuvable Antonio Pardo était identique à celui de José Luis Jordan Péña, comme l’a signalé le psychiatre CarIos Berche Cruz, du CEI (7). De plus, il possédait un laboratoire photo et un appareil du même type. Il y avait de quoi avoir des doutes…
Aujourd’hui, il n’y a plus le moindre doute
Il a expliqué en 1996, les détails de sa mystification à Manuel Carballal, expliquant que pendant que son ami Vicente Ortuño tenait le support, il avait pris les photos en utilisant volontairement un film rapide et l’avait développé pour obtenir une forte granulation afin de faire disparaître le fil de suspension
Comme toutes photos n’étaient pas réussies (on voyait parfois les mains de son compère), il dut couper le film pour sélectionner les meilleurs clichés
Quant aux mystérieux tubes, c’étaient des étuis de thermomètre, dans lequel il avait placé des rubans de Tedlar, un fluorure de polyvinyle fabriqué par Dupont de Nemours, et que lui avait procuré un ingénieur de la NASA se trouvant alors en Espagne
Sur ses indications, Manuel Carballal, a fabriqué une maquette du même type, et l’a photographié dans les mêmes conditions devant le château de San José (8)
Nous avions personnellement fait ce genre de photo en 1986, en nous basant sur l’analyse de Claude Poher, comme on peut le voir plus bas. C’est presque trop facile…
Faite votre soucoupe vous même!
Pourquoi vous contenter de minables photos de soucoupes en noir et blanc, quand vous pouvez en avoir de splendides? Faites les donc vous même! (on n’est jamais si bien servi…)
Recette: deux assiettes en plastiques, du papier abrasif, un tube de colle, un peu d’adhésif noir ou un feutre noir, une paire de ciseaux, du fil de pêche force 400 g et un support.
Poncez les assiettes pour leur donner un aspect mat, collez-les l’une sur l’autre, découpez le symbole d’Ummo dans l’adhésif et collez-le sous l’assiette du dessous. Vous pouvez rajouter une coupole à l’aide d’un couvercle de moulin à café coupé à la hauteur voulue. Vous pouvez aussi imiter une soucoupe vénusienne en rajoutant trois moitiés de balles de ping-pong en guise de train d’atterrissage.
Pour suspendre l’engin à son support, reliez trois brins de fil, écartez-les et posez l’engin sur l’étoile ainsi réalisée. Attachez les trois brins au support en prenant soin de laisser suffisamment de hauteur pour que le support ne soit pas dans le champ. Photographiez a votre aise, en utilisant une grande profondeur de champ, c’est à dire un diaphragme réduit.
Attention à l’éclairage: des ombres dures trahissent la maquette, d’où l’intérêt des assiettes translucides. Éventuellement, un éclairage supplémentaire à l’aide d’un miroir ou d’un projecteur adoucira les ombres.
Le fil de force 400 g est quasiment invisible. Vous pouvez faire encore plus invisible avec du fil de kevlar (celui qui sert à jouer à la psychokinèse). Votre photo est prête à affronter le traitement d’image des experts. Vous voilà prêt à mystifier les ufologues du monde entier…
sauf un !
Notre « fake »
http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/paranormal/ovni/cas/ummo/san_jose/fake.htm
Aujourd’hui, avec la numérisation, le traitement et l’incrustation d’image permettent de faire à peu près n’importe quoi. Alors pourquoi nous priver de transporter à San José de Valdéras, la soucoupe que nous avions photographié à Lille?
Pourquoi nous priver de la couleur?
Et pendant que nous y sommes, pourquoi nous priver de l’observer en mouvement?
Et hop, voila…
Notes et références
(1) Recherches de Manuel R. à la Biblioteca Nacional. Article 11-1
(2) Antonio Ribera, Rafael Farriols, Un caso perfecto, Barcelone, Ed. Pomaire S.A., 1968.
Edition française: Preuves de l’existence des soucoupes volantes, De Vecchi, 1975.
(3) Oscar Rey Brea, « Algo sobre las fotografias del supuesto Ovni de San Jose’ de Valderas », Stendek No. 9, august 1972, pp. 5-11.
(partiellement traduit dans: « Les photographies de San José de Valderas étaient truquées », Phénomènes Spatiaux, n° 51, mars 1977. (en fait, après la publication des conclusions de Claude Poher dans lnforespace n° 32).
(4) Claude Poher, « Les observations d’Aluche et de San José de Valderas ainsi que l’affaire Ummo : une supercherie de taille!»
– « lnforespace » n° 32, mars 1977
– « Lumières dans la nuit », n° 166, juin 1977, pp. 3-7.
Claude Poher, « Remarks on Aluche, San Jose de Valderas and the Ummo Affair – a Monstrous Hoax! », CUFOS Bulletin, spring 1977, pp. 2-7;
(5) William Spaulding, « Computer Photographic Analysys – San Jose de Valderas, Spain 1967 »,CUFOS Bulletin, spring 1977, pp. 11-13.
(6) René Fouéré, avant-propos de Phénomènes Spatiaux, n° 51, mars 1977
(7) Martine Castello. Philippe Chambon. Isabelle Blanc, La Conspiration des étoiles. Robert Laffont. 1991. p. 149.
(8) Manuel Carballal, « Los secretos de Ummo », Enigmas n° 8, aout 1977