Peut-on incriminer un film car il est considéré comme trop réaliste ? Il faut croire que oui puisque des archéologues viennent de porterplainte contre Lucasfilm et Paramount Pictures. En effet, ‘Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal’ est un tantinet trop exact…
Le Docteur Jaime Awe, Directeur de l‘Institut d’Archéologie du Belize, a officiellement déposé une plainte en affirmant que le célèbre crâne du film ‘Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal‘ ressemble à une relique ‘volée’ il y a plus de 80 ans.
Le crâne de Mitchell-Hedges aurait été découvert en 1924 par Anna Le Guillon Mitchell-Hedges. Bien que les lois du Belize l’interdisent, il aurait passé la frontière du pays et à la mort d’Anna, le précieux aurait été légué à son mari Bill Homan.
Là est tout le problème, le Belize considère que l’objet comme tout ce qui y a trait lui appartient. Revenons à notre époque, Jaime Awe attaque au grief d’une trop forte ressemblance entre le crâne de cristal et le Mitchell-Hedges.
A ce titre, Lucasfilm aurait du demander une autorisation au Bélize avant de l’utiliser au sein de ses films. Et les intérêts financiers ne sont pas occultés…
Trois points complexifient cette histoire. D’une part, la ressemblance entre les deux objets n’est pas si évidente, c’est à dire uniquement la transparence et la forme. Objectivement, un crâne est un crâne…
De nombreuses sources suspectent le Docteur de vouloir attirer l’attention sur les problèmes du Belize qui accuse de l’enlèvement illégal de beaucoup de reliques. C’est pour cela qu’il s’attaquerait à des géants comme Lucasfilm et la Paramount.
Dernier point mais non des moindres, la vérité est ailleurs ! Mitchell-Hedges a prétendu avoir trouvé le crâne quelque part en Amérique centrale, sa fille adoptive Anna expliquera plus tard qu’elle l’a trouvé sous l’autel d’une pyramide maya de Lubaantun au Belize.
Résultat, nombreux sont les archéologues qui supposent que le crâne de Mitchell-Hedges est un simple canular. La plainte est quant à elle bien réelle.
Source : http://www.gizmodo.fr/