Décès d’Edmond Campagnac

Bonsoir à tous,  je reçois à l’instant ce mail de M Joël Duquesnoy, président du GERU :

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Bonsoir,

Décès d’Edmond Campagnac.

Décidément la série noire continue en ufologie. C’est maintenant Edmond Campagnac qui nous quitte. Décès survenu le 11 juillet 2009 à l’âge de 91 ans, à Paris Hôpital Georges Pompidou.
Il avait participé à la rédaction du rapport dit COMETA comme ancien directeur technique d’Air France et témoin de la célèbre observation de Tananarive en 1954.

Il s’agit d’un cas assez exceptionnel d’observation collective d’un objet volant non identifié. Le Journal de l’île a pu reprendre contact, par téléphone, avec l’un des témoins les plus crédibles de cette scène, aujourd’hui âgé de 87 ans et installé en métropole. Il se nomme Edmond Campagnac et se souvient parfaitement du 16 août 1954.

« Un très gros ballon de rugby d’aspect métallique »
Polytechnicien, chef des services techniques d’Air France à Madagascar au moment de l’événement, il se trouve près de l’artère principale de l’agglomération, l’avenue de la Libération, en fin d’après-midi. « Ça s’est passé alors qu’il faisait encore jour, à la sortie des bureaux. Des dizaines de milliers de personnes l’ont vu, à un peu plus de 250 mètres de hauteur, raconte-t-il. Cela avait la forme d’un très gros ballon de rugby d’aspect métallique. »
Différents témoignages parleront bien de cet objet, ainsi que d’une « boule verte électrique » se dirigeant vers le sol avant de disparaître derrière le Palais de la Reine. Mais la « chose » réapparaît une minute plus tard, fait le tour des collines de Tana, puis survole l’avenue de la Libération à une altitude plus basse, devant la foule. Edmond Campagnac, qui a réitéré son récit maintes fois (notamment dans l’émission Les dossiers de l’écran), remarque alors que la couleur verte électrique provient d’une sorte de plasma en forme de lentille, de 40 mètres de long, suivi de cet engin qui ressemble à un ballon de rugby métallique. Le tout est totalement silencieux.
Ce survol aurait été accompagné d’anomalies relatées elles aussi par différents témoins.

Le responsable de l’observatoire mène l’enquête
Les éclairages électriques se sont éteints puis rallumés et les chiens ont hurlé à la mort. Lorsque l’objet a survolé le parc à bestiaux – destinés au marché, dans la journée -, ceux-ci ont eu une réaction de panique, notamment les zébus. L’engin est ensuite reparti vers l’Ouest. Deux à trois minutes plus tard, une forme identique a été remarquée 150 kilomètres plus loin, au-dessus d’une ferme école, provoquant une panique encore plus considérable dans les enclos.
« Il y a eu un rapport de fait par le responsable de l’observatoire astronomique, le père Coze, après une enquête », précise Edmond Campagnac. Les personnels d’Air France ont été bien sûr interrogés, tout comme les éleveurs et les agriculteurs témoins.
« Nous nous sommes rendu compte que certains Malgaches avaient déjà observé ce genre de phénomène. Nous, les Occidentaux, nous baissons trop la tête », explique cet ancien ingénieur qui a grandi en Extrême-Orient. Il n’existerait aucune photographie de cet événement : « Parmi les Européens, tout le monde sortait du travail, nous n’avions donc pas un appareil en bandoulière à ce moment-là. » Selon lui, le responsable de l’observatoire a ensuite transmis les témoignages à l’armée de l’air. Depuis, ces documents n’ont jamais fait l’objet d’une quelconque communication de la part des autorités militaires ou politiques. Pour quelle raison ? Edmond Campagnac répond en citant Paul Valéry : « La politique est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde. »
Après avoir terminé sa formation à Polytechnique, M. Campagnac est embauché par l’un des anciens responsables de l’Aéropostale, Didier Daurat. Il est envoyé à Madagascar comme directeur technique. Il s’occupe notamment de la formation du personnel local et de la maintenance des avions. Air France compte sur lui pour former ses commandants de bord (il est lui-même pilote).

Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille et à tous ses amis.

3 Responses to Décès d’Edmond Campagnac

  1. J’ai eu la chance de rencontrer mr campagnac ces 4 dernières années et d’avoir eu de longues discussions pationnantes avec ce monsieur hors du commun. Je viens d’apprendre son décès avec regret mais je me félicite d’avoir croisé son chemin lorsqu’il venait faire ses achats dans notre petite boutique bio de quartier. Je lui rend tous mes hommages et adresse mes sincères condoléances à ses enfants.
    Patricia

  2. hdmask dit :

    toujours vivant dans ce service

  3. Victor Pauchet dit :

    J’ai connu Edmond, c’était un homme de grande qualité. J’ai écouté son odyssée, riche et trop méconnue…à plus de 80 ans, il restait très créatif, optimiste, répandant la joie comme un enfant.

    C’est lui, je crois, qui me disait : je suis de la dernière promo de l’X 50/50 littéraire-scientifique, après la mienne, un décret privilégia les matheux à 80/20, j’avoue que ces collègues m’étaient pour la plupart étranges…

    à ma génération les matheux étaient considérés comme de simples forts en thème, méritants certes, mais trop soumis et d’une intelligence moins aiguisée que les littéraires si décriés depuis…

    ils sont devenus des astres qui, malheureusement, pour la plupart, n’ont guère brillé par leur culture et leur sagesse, et ont peu à peu fait sombrer la France dans le royaume des ombres…

    Louis Victor Pauchet

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