Ed Leedskalnin et son chateau de corail

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Si vous avez été sensible comme moi à l’univers étrange et merveilleux du cinéaste Tim BURTON, qui réalisa entre autres « Edward aux mains d’argent », alors l’histoire du Château de Corail risque fort de vous intéresser, non seulement pour son côté artistique mais également pour le mystère lié à son élaboration.

A propos du film «Edward aux mains d’argent», j’ai longtemps cru que son réalisateur s’était inspiré d’une nouvelle d’Alphonse DAUDET « L’Homme à la Cervelle d’Or  » extraite de son ouvrage le plus célèbre « Les Lettres de mon Moulin » . En effet, aussi bien dans le récit de DAUDET que dans le film de BURTON, les deux protagonistes étaient victimes de leur générosité et de la cupidité de leur entourage.

Je me demande maintenant si une histoire vraie n’est pas venue en fait titiller l’imagination du réalisateur : celle d’un autre Edward – Edward LEEDSKALNIN – qui allait consacrer une bonne partie de sa vie à construire de ses seules mains un château de corail, dans le but, paraît-il, d’accueillir une famille, qui n’allait finalement exister que dans ses rêves. D’autant plus que l’esthétique du Château de Corail, de par ses formes insolites et poétiques, n’est pas sans rappeler la vision artistique de Tim Burton.

wpe2 « J’ai découvert les secrets des pyramides ; j’ai découvert comment les Egyptiens et les constructeurs antiques au Pérou, au yucatan et en Asie, avec seulement des outils primitifs, ont soulevé et placé des blocs de pierre pesant un nombre considérable de tonnes. »

Voici ce que déclara Edward Leedskalnin pour expliquer la construction de son incroyable parc de roche. Avait-il en effet redécouvert le secret de la lévitation pour déplacer les blocs de corail ? Telle est la question intrigante qu’ont pu se poser tous ceux qui avaient visité le Château de Corail.

Même si je n’ai pas eu l’occasion de visiter physiquement ce site et de ressentir par moi-même la magie qui imprégne ces lieux, l’outil Internet m’a permis de combler en partie ce manque grâce aux nombreux articles que lui ont déjà consacré de nombreux sites WEB américains. A ma connaissance, l’histoire du Château de Corail n’a fait l’objet jusqu’à maintenant d’aucun récit en langue française. Une lacune qui sera comblée avec l’article que vous allez maintenant découvrir.

II La genèse.


Edward LEEDSKALNIN ( 1886 – 1951 ) , originaire de Lettonie, était un célibataire venu aux Etats-Unis en 1920 après avoir été rejeté par sa fiancée la veille de son mariage. « Trop vieux, trop pauvre « aurait-elle prétexté. La Rock Star Billy IDOL a d’ailleurs écrit une chanson « The Bonbon Seize « pour évoquer cet amour perdu.

Cet échec sentimental allait devenir la hantise de sa vie et afin, sans doute, de ne pas l’oublier, Leedskalnin entreprit ces constructions dans la roche de corail, qui allaient lui prendre environ 20 ans, de 1920 à 1940. C’est du moins ce que les guides du Château racontent actuellement aux nombreux visiteurs.

Mais avant de commencer son œuvre fantastique, Leedskalnin travailla d’abord, semble-t-il en tant que charpentier au Canada puis comme rassembleur de bétail en Californie et au Texas. Touché par la tuberculose, il rechercha un climat plus chaud et s’installa en Floride juste après la première guerre mondiale dans la ville de Florida City où il acheta un terrain. Il se mit alors en tête de tailler un château de corail qu’il voulut dédicacer à Agnès SKUVST, son ex-fiancée affectueusement surnommée « Bonbon Seize « ( ? en français ).

Après avoir extrait de gros blocs dans la roche de corail qui se trouvait dans la propriété d’un voisin sous une mince couche de terre végétale, il commença par sculpter une chaise puis une table et enfin un château entier. Son plan consistait, pour certains, à devenir si célèbre par l’intermédiaire de son château , qu’Agnès Skuvst, entendrait parler de lui et reviendrait à lui. Ce qui ne fut pas le cas , au moins pour le retour de son ex-fiancée.

Beaucoup d’hommes ont construit de leurs mains leur propre maison mais, chez Leedskalnin, le choix des matériaux de construction est justement ce qui rendit son entreprise si incroyable. A l’aide d’outils fabriqués généralement à partir de pièces automobiles, il a découpé et déplacé des blocs énormes de roche de corail, pesant parfois jusqu’à 30 tonnes et pouvait les mettre en place avec une exactitude étonnante sans l’aide de la moindre machine conventionnelle. Et c’est là où réside le mystère comparable à celui des statues de l’île de Pâques ou d’autres constructions cyclopéennes réparties dans les quatre coins du monde. Comment un homme seul travaillant le plus souvent la nuit , à l’abri des regards, mesurant 1m 60 et pesant à peine 50 kg a-t-il pu s’y prendre ?

On estime que 1000 tonnes de roche de corail ont été utilisées dans la construction des murs et des tours. Ajoutez à cela 100 tonnes supplémentaires qui ont été découpées pour des meubles et divers objets absolument remarquables :

Lire la suite sur le site de Fred Idylle

4 Responses to Ed Leedskalnin et son chateau de corail

  1. sliderwave dit :

    je connais bien cette histoire
    des étudiants on dit l’avoir vu léviter des rocher … comme quoi il aurai pu redécouvrir une énergie oublier par les immortels actuel et qui été utiliser jadis!

  2. thefreaxx dit :

    En fait, la chanson de Billy Idol se nomme « Sweet Sixteen », et c’est donc ainsi qu’il l’aurait surnommé…

  3. Murielle dit :

    Par certains côtés cette histoire rappelle aussi celle du Palais du Facteur Cheval vers Beaurepaire en France

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