
Les Georgia Guidestones
C’est sur une colline de Elbert County, en Georgie, que s’élève le monument le plus mystérieux des Etats-Unis. Il est composé de 5 plaques de granit disposées en étoile, qui soutiennent un lourd couvercle de pierre. Mesurant près de 6 m de haut pour un poids total de 107 tonnes, l’édifice est connu sous le nom de Georgia Guidestones (littéralement Pierres Guides de Géorgie), mais son envergure lui vaut également d’être surnommé le Stonehenge américain. Sur les 4 plaques principales sont gravés 10 « commandements » écrits en 8 langues différentes, parmi lesquelles l’anglais, le chinois, l’espagnol, ou encore l’hindi. Ces « règles » prônent notamment des valeurs de modération et d’harmonie avec la nature, mais certaines d’entre elles prêtent à controverse, comme la première qui conseille de maintenir l’humanité en dessous de 500 000 000 d’individus, et qui alimente les théories conspirationnistes.
A l’ouest du monument, une plaque supplémentaire à été posée au sol, qui indique un certain nombre d’informations : on y trouve entre autres les dimensions de l’édifice, le nom des langues mortes gravées sur les cotés du couvercle (sanskrit, égyptien, grec, babylonien), et on y apprend également comment se placer par rapport au monument pour profiter de ses fonctions d’observatoire astronomique. Les Georgia Guidestones sont un mystère dans le sens ou on ne sait pas exactement qui en a commandé la construction, ni pourquoi. Elles ont été érigées par la Elberton Granite Finishing Company en 1980, a la demande d’un homme qui se présenta sous le pseudonyme de R.C. Christian, et qui ne dévoila jamais son identité réelle. Il représentait un groupe d’anonymes qui « souhaitaient une ère de raison », et qui couvrirent sans discuter les coûts énormes de la construction. Joe Fendley, le président de la Elberton Granite Company, confia que selon « R.C.Christian », les Guidestones devaient être capables de résister à une apocalypse afin que les survivants puissent suivre leurs règles et bâtir une meilleure civilisation…

Le Bloop
Au cours de l’été 1997, un son d’origine inconnue fut capté à plusieurs reprises par la NOAA, l’agence américaine responsable de l’étude de l’océan et de l’atmosphère. Localisé à près de 5000 km des cotes chiliennes, et enregistré par du matériel militaire destiné à repérer les sous-marins soviétiques, ce son baptisé le Bloop reste un mystère : son profil présente les caractéristiques d’une créature vivante, mais selon les spécialistes qui l’ont étudié, son volume est tel que s’il provenait d’un animal, ce dernier aurait des dimensions encore jamais vues, plus grandes que celles de la baleine bleue.
Parmi les hypothèses avancées sur la nature du Bloop, certaines postulent qu’il pourrait avoir été émis par un calamar géant, ou par une espèce marine inconnue. Il pourrait également provenir d’une vibration synchronisée émise par un groupe de créatures. Dans le registre non-organique, on sait que les icebergs sont capables de générer des sons de très basse fréquence, et un sous marin nucléaire aurait également pu produire une fréquence semblable, mais le problème du volume se pose toujours. Coïncidence étonnante, les coordonnées du point d’ou venait le Bloop sont proches de l’endroit ou l’écrivain H.P. Lovecraft situait R’lyeh, la cité mythique ou repose le monstrueux Cthulhu. Demeurant sans explication, le Bloop n’a plus jamais été entendu depuis 1997.

Les rochers mouvants de Racetrack Playa
Célèbre pour ses conditions extrêmes et ses paysages lunaires, le Parc National de la Vallée de la Mort en Californie abrite de nombreuses curiosités géologiques. La plus étrange est observable à la surface de Racetrack Playa, un lac asséché de 7km² : au sud de ce lac, des rochers de tailles différentes se déplacent sans explication, parfois sur des centaines de mètres, en laissant de longs tracés derrière eux. Les rochers s’éboulent d’une colline adjacente, puis commencent leur parcours non pas dans la foulée de leur chute, mais après être arrivés au bord du lac.
Si les études menées depuis la fin des années 40 n’ont pas permis de comprendre le phénomène, elles ont pu poser plusieurs hypothèses : le vent tout d’abord, parfois très violent, qui pousserait les pierres sur la boue sèche. Mais certaines roches pèsent le poids d’un homme, et le vent seul ne pourrait pas les déplacer. La glace ensuite, qui se formerait autour des pierres en hiver, et qui leur permettrait de glisser sur le sol. Mais cette théorie n’explique pas les traces, et les expériences menées dans ce sens n’ont pas été concluantes. Les chercheurs ne comprennent pas non plus pourquoi certains blocs changent brutalement de direction après avoir suivi un chemin parallèle aux pierres voisines. Détail intéressant, comme les déplacements se déroulent sur plusieurs années, et comme l’aridité du lieu empêche d’y rester trop longtemps, personne n’a encore pu voir les rochers bouger. Les forces à l’œuvre restent donc un mystère
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