Le signal, destiné à une hypothétique civilisation extraterrestre, est basé sur une « grammaire cosmique » qui se veut universelle.

21/11/2017

DANIELLE FUTSELAAR / METI.
Une vue d’artiste de l’exoplanète GJ 273b, où le Meti a envoyé un signal radio composé de 0 et de 1.

Des scientifiques ont envoyé un message dans l’espace (et rêvent d’une réponse dans moins de 25 ans)

Article source : huffingtonpost.fr

Par  Gregory Rozieres Journaliste sciences et technologies, responsable de la rubrique .C’est Demain -le : 16/11/2017 11:58


Le signal, destiné à une hypothétique civilisation extraterrestre, est basé sur une « grammaire cosmique » qui se veut universelle.

ESPACE – « E.T. téléphone maison. » Ou plutôt « E.T. es-tu là? » C’est en substance la question qu’ont posée un groupe de scientifiques et d’artistes, en envoyant un message, un signal radio, dans l’espace. La cible? GJ 273b, une exoplanète située à 12,4 années-lumière de la Terre. La porte à côté, à l’échelle de la galaxie. Une initiative polémique, qui ne manquera pas de faire réagir, même si les chances d’obtenir une réponse sont, au mieux, infinitésimales.

 La scène s’est déroulée en Norvège, du 16 au 18 octobre. L’antenne radio EISCAT a émis pendant plus de 30 minutes sur trois jours un code binaire, composé de 0 et de 1, bien particulier à destination d’hypothétiques extraterrestres.
 C’est ce qu’a annoncé ce jeudi 16 novembre le Meti, une organisation scientifique. Son appellation est une référence au vénérable Seti, un institut international qui scrute le ciel à la recherche d’un signal artificiel depuis les années 60 (mais n’a toujours rien trouvé). C’est tout le paradoxe de Fermi, qui passionne les scientifiques, à découvrir dans la vidéo .

 Le Meti, lui, veut passer à la vitesse supérieure. Si l’écoute ne fonctionne pas, pourquoi ne pas essayer de parler? C’est le but de ce message, qui n’est bien sûr pas le premier à être envoyé dans l’espace. Le plus célèbre, et l’un des plus puissants, est celui du télescope Arecibo, propulsé vers l’amas d’Hercule, à 22.000 années-lumière de distance, en 1974.

 Un message simple

Il y a pourtant plusieurs choses nouvelles dans cet envoi, fruit de la collaboration entre le festival de musique espagnol Sonar, à l’occasion des 25 ans de l’événement, et le Meti. Si ce message participe, comme les précédents, à une démarche artistique (18 chansons ont été transmises en octobre), il y a une volonté plus scientifique derrière, explique au HuffPost l’astrobiologiste Douglas Vakoch, fondateur du Meti.

Le message envoyé à GJ 273b est un « tutorial mathématique et scientifique », précise cet ancien membre du Seti. Jusqu’alors, les quelques signaux artificiels envoyés dans l’espace étaient basés sur notre alphabet, sur nos musiques, sur nos sens. Ici, le message envoyé utilisé « Lincos », une sorte de « langue cosmique » imaginée par le mathématicien Hans Freudenthal en 1960.

L’idée: le signal radio est conçu comme un dictionnaire abstrait, présentant d’abord notre façon de concevoir les opérations mathématiques les plus simples, avant de se complexifier, petit à petit.

De plus, le message a été répété sur trois jours, pour être certain que d’hypothétiques observateurs lointains ne croient pas à une coïncidence, à un simple « bug », comme ceux qui déçoivent régulièrement les astronomes terriens.

Une réponse rapide, mais très (très) hypothétique

Enfin, l’exoplanète visée, GJ 273b, est l’une des plus proches de la Terre à être considérée comme possiblement habitable. C’est à dire située à la bonne distance par rapport à son étoile pour l’apparition, à la surface, d’eau liquide (essentielle au développement de la vie que nous connaissons).

GJ 273b, qui orbite autour de l’étoile de Luyten est située à 12,4 années-lumières. Cela représente quelque 117.000 milliards de kilomètres. Cela peut sembler gigantesque, mais à l’échelle de notre galaxie, qui fait quelque 1,5 million d’années-lumière, c’est la porte à côté.

« Nous avons choisi l’étoile de Luyten car c’est la plus proche qui peut être ciblée par le transmetteur Eiscat », explique Douglas Vakoch. En effet, Proxima b, l’exoplanète découverte l’année dernière et située à moins de 5 années-lumière, n’est pas visible depuis la Norvège, où se trouve l’antenne utilisée par le Meti.

Il faudra donc 12,4 années au signal (qui voyage à la vitesse de la lumière) pour atteindre GJ 273b. Potentiellement, cela veut dire que si d’hypothétiques extraterrestres écoutaient le message et décidaient d’y répondre, nous pourrions recevoir leur communication d’ici moins de 25 ans.

Sauf que, même Douglas Vakoch le concède, les chances sont infinitésimales. « Pour cela, il faudrait que la galaxie toute entière soit remplie de vie intelligente. Si ce n’est pas le cas, il faudra sonder des centaines, voire des milliers d’étoiles, avant d’avoir une chance réaliste de recevoir une réponse. »

Bouteille à la mer

A laser beam launched from VLT´s 8.2-metre Yepun telescope crosses the majestic southern sky and creates an artificial star at 90 km altitude in the high Earth´s mesosphere. The Laser Guide Star (LGS) is part of the VLT´s Adaptive Optics system and it is used as reference to correct images from the blurring effect of the atmosphere. The picture field is crossed by an impressive Milky Way, our own galaxy seen perfectly edge-on. The most prominent objects on the Milky Way are: Sirius, the brightest star in the sky, visible at the top and the Carina nebula, seen as a bright patch besides the telescope. From the right edge of the picture to the left, the following objects are aligned: the Small Magellanic Cloud (with the globular cluster 47 Tucanae on its right), the Large Magellanic Cloud and Canopus, the second brightest star in the sky.
crédit -ESO

 Mais alors pourquoi envoyer une telle bouteille à la mer? « Une seule a peu de chance d’atteindre son public. Mais si vous envoyez des milliers ou des millions de bouteilles, l’une d’elle pourrait bien s’échouer sur une côte cosmique habitée par une civilisation avancée », veut croire Douglas Vakoch.Tous les scientifiques ne sont pas de cet avis, loin de là. « Je trouve que c’est un peu du gadget. La chance d’une réponse est extrêmement faible », estime Jean Schneider, astronome au CNRS. D’abord, car c’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Mais aussi car « même si on utilise un langage mathématiques, cela reste anthropomorphe. On ne sait pas quelle pourrait être la psychologie, la science » d’éventuels extraterrestres, précise-t-il.

Le chercheur privilégie plutôt d’écouter au maximum l’espace, à la recherche de « fuites technologiques, de messages non-intentionnels ». Autre piste prometteuse pour Jean Schneider, qui a mis au point l’un des catalogues les plus complets d’exoplanètes: le projet Starshot de Stephen Hawking, qui ambitionne d’envoyer de minuscules vaisseaux vers des exoplanètes proches. Une « démarche d’explorateurs ».

Le risque d’une réponse

Jean Schneider ne veut pour autant ni décourager, ni interdire ce genre d’initiative. Ce qui n’est pas le cas d’autres scientifiques. Depuis que le Meti a annoncé qu’il comptait tout faire pour contacter d’hypothétiques extraterrestres, en 2015, des voix se sont élevées contre cette idée.

Un débat qui peut se résumer ainsi: si nous envoyons des messages dans l’espace, nous signalons notre présence à de potentielles civilisations avancées, sans rien savoir d’elles. Et si des aliens à la technologie avancée envahissaient notre monde en remontant à l’origine du message? C’est un peu ce que redoute Stephen Hawking.

L’astrobiologiste Dirk Schulze-Makuch affirme lui que les conséquences de ce genre de message sont si grandes que l’envoi d’un tel signal devrait faire l’objet d’un débat citoyen et ne pas être simplement décidé par « un petit groupe de scientifiques« .

Si Douglas Vakoch aimerait que l’ONU « mette en place une grande discussion internationale sur la question », il estime pourtant qu’en attendant, les scientifiques « ont la responsabilité d’encourager cette discussion« . Le Meti avait ainsi évoqué la question lors de différentes conférences cette année.

Ce qui n’empêche pas l’organisation de continuer à lancer ses bouteilles à la mer. En avril, une nouvelle salve de signaux sera envoyée vers GJ 273b. D’autres planètes proches, comme Ross-128b, découverte récemment, seront également visées.

Et pour Douglas Vakoch, même si ces messages restent sans réponse, le fait d’arriver à réussir un tel projet, qui se pense sur des décennies, voire des siècles, sera déjà une victoire pour une « humanité qui n’est pas très forte pour agir sur du temps long« .

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Mise à jour Area 51  blog-le 21-11-2017 à 13h10


Une super-civilisation existait sur la Terre avant l’humanité (scientifiques)

25/11/2014

Article source: french.ruvr.ru/

Par La Voix de la Russie | Des scientifiques russes ont fait une déclaration sensationnelle : une civilisation surdéveloppée existait sur la Terre avant l’humanité. Cette conclusion a été faite par des chercheurs des régions de Rostov et de Krasnodar après qu’un habitant de Labinsk ait fait une découverte unique.

Pendant la pêche, Viktor Morozov a découvert une pierre inconnue, à l’intérieur de laquelle se trouvait une «puce», a déclaré l’édition Mir Novosteï (Monde de nouvelles). Après une analyse de l’«artefact» trouvé, les experts ont conclu qu’elle appartenait à une civilisation plus avancée que l’humanité, celle qui a vécu sur la Terre avant nous. La découverte unique a été conservée depuis les temps anciens grâce à l’«immersion» dans la pierre, expliquent les chercheurs.

La veille, le laboratoire du Département de géologie de l’Institut polytechnique de Novotcherkassk dans la région de Rostov a établi l’âge de la découverte. Il s’est avéré que la pierre inhabituelle avait environ 250 millions d’années. Ce fait est la preuve de l’existence sur la Terre d’une civilisation surdéveloppée longtemps avant l’apparition de l’homme antique. Probablement, nous pourrons atteindre leur niveau de technologie seulement dans un avenir lointain.
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Mise à jour Area 51 blog, le : 25/11/2014 à 18h00.

area51blog


Des sondes spatiales lancées par des civilisations extraterrestres à des millions d’années de nous

22/07/2013
Photo : RIA Novosti

Photo : RIA Novosti

 

 

Des sondes spatiales, examinant le système solaire, auraient été lancées par des civilisations extraterrestres high-tech il y a des millions d’années, selon les déclarations de scientifiques écossais.

Cette conclusion a été faite après avoir calculé la probabilité mathématique de la construction d’une flotte d’appareils automatiques, qui peuvent effectuer des voyages interstellaires.

Les  scientifiques d’Edimbourg croient l’énorme différence dans les niveaux de développement technologique de terriens et des extraterrestres. Elle est, selon les experts, est tellement grande que les habitants de la Terre ne peuvent pas observer la présence des objets étrangers dans le système solaire.

Source  :   RU FACTS

via   la voix de la russie

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Mise à jour Area51blog le 22 juillet 2013 à 14 h 15

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Un lac martien qui donne de l’espoir aux chercheurs

23/01/2013
© Photo : NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona, NASA

© Photo : NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona, NASA

Il aurait pu se trouver il y a très longtemps dans un grand cratère sur Mars. L’appareil orbital de la NASA a découvert sur les parois de ce cratère des couches d’argile alternant avec des carbonates – des substances qui peuvent se former uniquement au contact de l’eau. Ces découvertes soutiennent l’hypothèse d’un Mars « humide » et adapté à l’existence des formes primitives de la vie.

Le cratère McLaughlin de 92 kilomètres de diamètre et d’une profondeur de 2000 mètres est l’un des plus grands sur la planète Rouge. Il n’y a pas de ravines autour de ce cratère, ce qui montre que l’eau n’y pénétrerait pas de l’extérieur. Ce lac était donc alimenté par les eaux souterraines, ont conclu les chercheurs. Grâce à une force de gravité qui est trois fois moins grande sur Mars par rapport à la Terre, les couches aquifères sur la planète Rouge seraient plus épaisses et donc moins rigides. Un milieu idéal pour les bactéries, estiment les scientifiques, supposant que cet environnement pourrait tout à fait exister sous le fond de ce cratère.

On dirait que les endroits comme McLaughlin auraient été spécialement créés pour la recherche, analyse l’expert de l’espace Evgueny Tcherniak.

« La présence d’un orifice de telle profondeur élimine le problème du forage, nécessitant l’utilisation de l’énergie et des matériaux qu’il aurait été difficile de transporter sur Mars. Un appareil automatique et compact peut observer de près cette crevasse et d’y trouver quelque chose d’intéressant. La coupe de ce cratère serait intéressante à étudier. Nous y trouverons certainement des roches qu’il est impossible de prélever à la surface ».

Sur Terre, les chercheurs trouvaient des micro-organismes dans les échantillons du sol prélevés à 5 kilomètres de profondeur. Si le sol à cette profondeur contient de l’eau, les microorganismes peuvent y vivre. Il n’est pas exclu que la vie sur Terre vient des aquifères souterrains. Elle y était protégée de l’impact des comètes, qui « bombardaient » assez souvent notre planète. Ces bactéries n’avaient pas besoin d’oxygène, d’ailleurs ce gaz était inexistant dans l’atmosphère primitive de la Terre.

Si les chercheurs arrivent à trouver des traces de la matière organique dans les couches similaires de la planète Mars, cela leur permettrait de mieux comprendre le processus de création de la vie sur Terre, explique Eleva Vorobieva, biologiste de l’Université d’Etat de Moscou.

« Au départ, Mars se développait en parallèle avec la Terre. La vie aurait pu y émerger au tout début de l’évolution. Mais ensuite, il y a eu un changement dans les conditions climatiques, une perte de l’atmosphère, et la vie sur la planète a évolué d’une manière totalement différente. Même s’il n’y a pas de vie sur Mars, nous pourrions étudier grâce à la planète Rouge le modèle de la Terre dans ces stades de développement précoces. En comparant ces deux modèles, nous comprendrons comment s’est créée la vie sur Terre ».

Les chercheurs estiment que le lac martien qui se trouve au fond du cratère McLaughlin s’est asséché il y a près de 3,7 milliards d’années. A la même époque se sont formés les minéraux, qui composent actuellement les parois du cratère. Leur âge correspond à l’âge des roches les plus anciennes jamais trouvées sur Terre. Le cratère McLaughlin – c’est une véritable aubaine non seulement pour les biologistes, mais aussi pour les géologues.

Les scientifiques sont persuadés qu’il fait mener des recherches des traces de matières organiques dans d’autres endroits de la planète Rouge. La plupart des experts estiment que le forage n’est pas nécessaire pour mener ces recherches. La simulation en laboratoire a montré que les bactéries terrestres survivent à quelques centimètres de profondeur sous le sol martien. L’observateur à neutrons russe installé sur le rover américain Curiosity a récemment découvert que l’humidité serait également présente à cette profondeur.

 


Les scientifiques ont prouvé l’existence de mondes parallèles

16/10/2012

Image source:http://www.alterinfo.net

Article source:http://french.ruvr.ru/

8.10.2012, 21:20

Une équipe de scientifiques de l’Université d’Oxforda prouve que les mondes parallèles existent.

La théorie de ces mondes est apparue en 1950. Hugh Everett a proposé que chaque nouvel évènement dans l’univers, peut-être, provoque sa séparation. Ainsi, le nombre d’univers alternatifs tend vers l’infini. La théorie avait été reconnue comme tenant du fantastique et oubliée. Cependant, à l‘université d’Oxford l’équipe a conclu que Everett était sur la bonne voie.

Les calculs montrent que les structures arborescentes en formes de buissons, qui se forment au cours de la désagrégation de l’univers en versions parallèles de lui-même, expliquent les résultats de la nature probable de la mécanique quantique. Les scientifiques affirment qu’il est inévitable que nous vivons dans l’un de ces nombreux mondes parallèles, et non pas dans un monde unique. /L

© Photo : CXS.hu


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