Alan Godfrey, with a drawing of the craft. (credit: Evans and Stacy)
Article source: ufoevidence.org/
« Cet article nous a été envoyé par notre amie Chantal D (des repas ufologiques) , nous la remercions .«
Traduction de ERA pour Area 51 Blog.
L’officier de police Alan Godfrey effectuait une patrouille de routine lorqu’il a rencontré un disque métallique avec un dôme et une rangée de hublots. Soudainement il y eut une explosion de lumière et il se retrouva 100 yards ( 91.44 m) plus bas sur la route et l’Ovni avait disparu. Plus tard, sous hypnose, Godfrey se rappela avoir été frappé par un rayon de lumière qui le souleva jusqu’au vaisseau, et avoir rencontré un être humanoïde nommé Joseph, vêtu comme un personnage biblique. A bord du vaisseau il fut examiné et on lui posa des questions.
Classification et caractéristiques
Type de cas / Rapport: Cas Standard Classification Hynek: RR4 Forme de l’objet (s): disque Particularités / Caractéristiques: enlèvement, Missing Time, police, effets électromagnétiques, Hublots /fenêtres, dessin du témoin, photos du témoin
Rapport entier / article
Source: Jenny Randles
En Novembre et Décembre 1980, le côté est de la Grande-Bretagne connaissait une importante vague d’observations d’OVNI. Il y eut des poursuites d’OVNIS par des voitures de police près de la côte, un OVNI qui survola une plate-forme pétrolière en mer du Nord, et la vague culmina avec les événements célèbres sur la côte est de l’Anglia à la forêt de Rendlesham. Juste un mois avant ces atterrissages à côté des bases aériennes de l’OTAN, une des plus impressionnants affaires d’ enlèvements extraterrestres eut lieu dans la petite ville de Penninemill de Todmorden à l’ouest du Yorkshire, en plein au centre de la zone la plus active, connue localement comme « OVNI Alley »
L’agent de police Alan Godfrey était en patrouille dans la nuit du 28 Novembre 1980, juste avant l’aube, il conduisait le long la route de Burnley sur le bord de Todmorden à la recherche de quelques vaches qui avaient été portées disparues. On ne les retrouva qu’après le lever du soleil, mystérieusement déplacées dans un champ détrempé sans traces de sabots pour indiquer leur passage.
Abandonnant sa chasse nocturne, Godfrey était sur le point de retourner à la base pour signer son rapport quand il a vit une grande masse quelques centaines de mètres plus loin. Au début, il pensa qu’il s’agissait d’ un autobus venant vers lui qui avait pris les travailleurs vers leur emploi en ville et qu’il savait passer vers 05:00 Mais à mesure qu’il approchait, il se rendit compte que c’était quelque chose de très étrange.
C’était un ovale flou qui tournait à une telle vitesse et qui planait si bas sur la route déserte qu’il faisait trembler les buissons sur le côté. Le policier s’arrêta, appuya sur son pare-brise un bloc qui était dans la voiture de patrouille pour faire des croquis d’éventuels accidents de la route, et dessina l’OVNI. Puis il y eut un éclat de lumière, et la prochaine chose qu’il sut fut qu’il était de nouveau au volant de sa voiture, plus loin sur la route de Burnley, sans aucun signe de l’OVNI.
Godfrey fit demi tour et examina l’endroit où l’OVNI avait plané. La route était très humide et il avait plu à verse en début de nuit. Mais juste à cet endroit ce trouvait une tache circulaire où la route avait été séchée en motif tourbillonnant. Ce n’est que de retour au poste de police qu’il se rendit compte qu’il était un peu plus tard qu’il ne l’avait prévu – bien que tout le temps manquant ne faisait probablement pas plus de 15 minutes par rapport aux estimations prises plus tard sur le site.
Inquiet du ridicule possible, Godfrey choisit tout d’abord de ne pas faire de rapport officiel, mais il changea d’avis plus tard ce jour là lorsqu’il réalisa qu’il n’était pas seul. Après le petit déjeuner ce matin là, un conducteur qui se trouvait sur la route de Burnley trois miles plus loin à Cliviger rapporta avoir vu un objet blanc brillant et contacta la police de Todmorden. L’heure correspondait à celle d’Alan Godfrey. En outre, une patrouille de police d’une force adjacente (Halifax) avait été engagée dans une surveillance concernant des motos volées sur les landes de la vallée de Calder et avait vu une lueur bleu-blanc brillant descendant dans la vallée vers Todmorden peu avant que Godfrey ne fit sa rencontre rapprochée . Leur histoire, quand elle parvint à la station de police de Todmorden, forma un deuxième recoupement.
Encouragé par ces nouvelles, Godfrey établit un rapport officiel , mais fut surpris lorsque la police décida de publier l’histoire dans le journal local la semaine suivante. A partir de là les ufologues découvrirent le cas et une enquête de longue haleine fut montée par un groupe de recherche ufologique basé à Manchester.
Bien que Alan Godfrey n’ait plus de souvenir conscient du temps manquant, il avait un souvenir grandissant mais confus de la séquence des événements entourant l’observation (avec une image inexpliquée de se voir en dehors de la voiture pendant l’observation). Il y avait aussi des preuves matérielles énigmatiques. Ses bottes fournies par la police avaient la semelle fendue, comme s’il avait été traîné sur le sol et qu’elles avaient heurté quelque chose. Il a également signalé avoir vu d’autres choses étranges et avoir vécu au moins un laps de temps manquant auparavant, facteur que les ufologues sont venus à reconnaître comme commun aux cas d’enlèvement.
Une fois certain que tout le témoignage conscient fut enregistré, Godfrey accepta de faire une régression hypnotique avec un psychiatre de Manchester huit mois après l’incident. Il eut finalement plusieurs autres sessions avec différents thérapeutes, et sa participation dans les sessions suivantes fut enregistrée sur bande vidéo. Le médecin refusa au groupe d’ufologistes d’enregistrer la première session.
Le témoignage sous hypnose est très étrange, et Godfrey ne sera jamais certain de ce qui s’est réellement passé. Sous régression il parla d’une lumière éclatante qui arrêta le moteur de la voiture, qui emplit sa radio et son combiné de parasites, puis d’être inondé d’une lumière aveuglante tandis qu’il perdait conscience. Son prochain souvenir fut d’être dans une pièce étrange plus semblable à une maison qu’à un vaisseau spatial, avec un gros chien noir inattendu. Il fut examiné par un homme très barbu qui lui transmit par télépathie qu’il se nommait « yosef » et dont les vêtements étaient de nature très « Biblique ». Assistant Yosef, il y avait plusieurs petites créatures qui ressemblaient à des robots « de la taille d’un enfant de cinq ans » avec « une tête en forme d’ampoule ». Ils rappelaient un peu les « gris » du folklore ufologique ; bien qu’avec de grandes différences.
On posa peut-être des questions à Godfrey, on lui dit qu’il « connaissait » Yosef, et on lui promit une rencontre ultérieure. Mais apparemment, il n’a pas été soumis aux indignités plus familières des histoires d’enlèvement (en particulier des États-Unis), tels que les échantillons de fluides corporels et sondes rectales. Bien qu’il y ait eu des périodes de perte de mémoire, le souvenir qui émergea sous hypnose était un curieux hybride d’images mythiques, d’éléments de cas ufologiques et de séquences comme des rêves.
Lorsqu’on lui demanda son opinion sur la réalité de ce témoignage hypnotique, Alan Godfrey fut d’une honnêteté rafraîchissante. Il me dit être certain que la rencontre avec un OVNI était réelle, mais il ne pouvait pas déterminer si l’histoire offerte par l’hypnose était un rêve, un fantasme, la réalité, ou un mélange des trois.
Malheureusement, Alan Godrey souffrit terriblement après cette rencontre. Lorsque j’ai d’abord rédigé l’enquête (juste avant que ne commence la régression sous hypnose) pour le magazine Flying Saucer Review en 1981, j’ai délibérément changé son identité pour aider à le protéger; bien que ce soit probablement futile car l’histoire avait déjà paru dans le journal local avec le vrai nom de Godfrey.
De même, malgré mon refus de les aider, le reporter d’un tabloid a suivi le témoin et a consacré un article en première page à l’histoire – lue par des millions de personnes lors du déjeuner du dimanche – ce qui amena l’officier à être convoqué pour s’expliquer devant ses supérieurs. On l’obligea à subir des examens médicaux pour déterminer son « état », mais on le déclara en bonne santé psychologique. Pourtant, après quelques années, ressentant qu’on ne lui permettrait jamais d’oublier son observation, il suivit le conseil de démissionner honorablement sur une blessure physique sans rapport, encourue lors d’un incident dans lequel il était courageusement intervenu pour éviter un crime.
Todmorden, avant 1980 et dans les années qui suivirent, fut un foyer d’activités de contact extraterrestre avec plusieurs autres rencontres majeures qui firent l’objet d’enquêtes, y compris un autre enlèvement d’un chauffeur de camion sur la route de Burnley juste un peu plus loin de Todmorden et sur la même route .
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Les observations d’ovnis réalisées dans le monde entier font état d’engins de toutes formes et de toutes dimensions. Mais, par endroits, il arrive que les témoignages s’accordent sur une forme particulière. Ainsi, des objets volants évoquant un disque ou un cigare ont maintes fois été cités. La » tendance « actuelle est aux engins triangulaires, plus communément appelés « triangles volants ». Si, comme toujours, les descriptions varient sur le détail, le recoupement des multiples témoignages indique qu’il s’agit bien du même type d’appareil.
Le » triangle volant « possède généralement une envergure de l’ordre de 100 mètres, et il est de couleur noire ou grise. Sa forme triangulaire est surtout apparente vue du dessous car il s’agit d’un engin relativement plat, ressemblant un peu à une grosse part de pizza. Un nombre significatif de témoins signale une forme « en accent circonflexe » ou une sorte de boomerang. De nombreuses observations d’ovnis intervenant de nuit, l’attention des observateurs, dans le cas du » triangle volant « , est d’abord attirée par trois lumières qui se déplacent dans le ciel en une impeccable formation triangulaire. On mentionne effectivement très souvent trois feux situés sur la face inférieure de l’appareil, un à chaque angle. D’autres témoins parlent d’un quatrième feu central, mais nettement moins luminescent. Si les feux extérieurs sont généralement blancs, le feu central est rouge. Ce descriptif fait immédiatement penser aux feux de navigation d’un avion conventionnel. Mais il se trouve qu’à la différence des feux d’avions, ceux des « triangles » ne clignotent pas … Des Témoins par centaines.
croquis source: Mikerynos touraine-insolite
La première grande vague d’observations de » triangles volants « remonte à mars 1983, aux abords de la vallée de l’Hudson (Etat de NewYork). Des témoins signalent la présence dans le ciel » d’ailes volantes « ou d’ovnis en forme de V. L’un d’entre eux décrira un appareil » tellement immense qu’il masquait entièrement le ciel »« Au cours des quatre années qui suivront, des centaines de personnes résidant dans cette région des Etats-Unis prétendront elles aussi avoir vu cet engin. Puis plus rien jusqu’à la vague d’observation belge. Les événements qui vont se dérouler en Belgique au début de cette décennie vont à nouveau placer les » triangles volants « sous les feux de l’actualité. Car il s’agit sans doute là d’une des plus spectaculaires et des mieux documentées de toutes les observations d’ovnis jamais rapportées au monde. En effet, l’espace aérien belge fut le théâtre d’une intense activité ovni tant les comptes rendus de bonne qualité, issus de témoins fiables, ont afflué depuis une première série d’observations effectuées en date du 29 novembre 1989. La crédibilité des témoignages est souvent sujette à caution dans ce genre d’affaire. Or, elle est cette fois renforcée par la nature des sources citées : des militaires et des policiers belges, c’est à dire des personnes rompues à des descriptifs précis et peu enclinés à une mauvaise identification d’un objet ou d’un phénomène classique. Nombre de ces témoignages, recueillis par centaines, font ainsi état d’objets triangulaires de grande dimension. Etant donné son ampleur, l’affaire fut prise au sérieux par l’armée de l’air belge qui tiendra ses avions prêts à décoller afin de « reconnaître » tout phénomène rapporté. Echaudées par une première fausse alerte -une observation d’ « ovnis » qui s’avéreront n’être que le reflet d’un spectacle laser sur les nuages !-, les forces aériennes belges décideront de faire décoller leurs chasseurs uniquement lorsque les observations visuelles seront confirmées par une image radar. Or c’est exactement ce qui se produisit dans la nuit du 30 au 31 mars 1990.
Signature radar. Au cours de cette soirée, les observations vont se multiplier, surtout dans la région de Wavre (au sud-est de Bruxelles), et dans de nombreux cas on signalera trois lumières volant en une formation triangulaire parfaite. Plusieurs témoins affirment avoir très nettement vu que ces feux étaient situés sur la face inférieure d’un immense appareil en forme de triangle. Or l’objet en question est repéré par deux stations radar, l’une relevant des forces aériennes belges, l’autre de l’OTAN. L’ordre fut par conséquent donne de faire décoller en toute hâte deux chasseurs F-16, appareils qui seront par la suite maintenus en procédure d’ « Alerte Reaction Rapide ».
Très vite, les chasseurs réussissent à repérer l’ovni sur leurs propre radars et à » verrouiller « le repérage de la cible. A plusieurs reprises, l’appareil parvient pourtant à s’échapper de l’emprise du radar. Ses capacités sont déroutantes: il semble pouvoir passer presque instantanément du vol stationnaire à une vitesse supérieure a 1000 km/h! Ses déplacements laissent supposer que l’engin répond à une conduite intelligente, mais l’ accélération produite par de telles manoeuvres (près de 40 g, plus de dix fois celle supportée par les astronautes d’une navette spatiale) aurait tué n’importe quel équipage humain ! Pressée de questions relatives à cette affaire, l’aviation belge accepte de coopérer avec un groupe d’ufologues belges dans le cadre d’une enquête détaillée. Le directeur des opérations de l’état major des forces aériennes belges, le colonel Wilfred de Brouwer, admit notamment que, selon ses services, l’ovni est un engin solide, structuré, ayant pénétré de façon illicite l’espace aérien belge. Cet officiel conclura par le terme « phénomènes anormaux ». Etant donné que les militaires et les milieux officiels réfutent traditionnellement l’existence même des ovnis, cette déclaration revêt une importance toute particulière. Au tour de la RAF.
Trois ans plus tard, le » triangle volant « se manifeste à nouveau, cette fois dans le ciel de Grande-Bretagne. La plupart des observations seront faites aux premières heures du 31 mars 1993 et, peut-être en raison de l’heure, plusieurs témoins seront cette fois également des policiers en patrouille ou des militaires en faction.
Les descriptions ressemblent étrangement aux observations belges : trois lumières se déplaçant en formation parfaite ou, à l’occasion de témoignages plus précis, un immense ovni triangulaire illuminé à chacun de ses angles. De nombreux observateurs signalent fréquemment une caractéristique supplémentaire des » triangles volants « : un bourdonnement sourd semble émaner de l’appareil. Deux témoignages sont particulièrement dignes d’intérêt. D’une part, une observation effectuée par la Royal Air Force (RAF), sur la base de Cosford, dans le Shropshire. Un peloton de garde entier verra passer l’ovni exactement à l’aplomb de la base ! Rapidement une vérification des mouvements d’aeronefs sera demandée auprès des contrôleurs du trafic aérien : aucun avion, tant civil que militaire, à signaler dans la zone concernée.
L’observation la plus spectaculaire recensée au cours de la même nuit est celle de l’officier chargé de la météo à la base de la RAF située à Shawbury, à quelques kilomètres seulement de celle de Cosford. Ayant appris qu’un ovni avait été signalé au dessus de la base voisine, l’homme sortit du bâtiment afin de se rendre compte de visu.
Selon son estimation, l’appareil a pratiquement la taille d’un Boeing 747. Cet officier rapporte que l’appareil projetait un faisceau lumineux vers le bas, balayant le sol de droite et de gauche comme s’il cherchait quelque chose. Puis le faisceau s’éteignit et l’appareil poursuivit sa route, en survolant la base à faible allure. Le ministère de la Défense déclenche une enquête pour tenter d’expliquer ces observations qu’il juge crédibles. La position des autorités est délicate : officiellement, il a toujours été acquis que les phénomènes ovni étaient pas du ressort de la Défense. Or, il se trouve que ce sont précisément des militaires qui ont signalé la présence d’un » triangle « non identifié, qui plus est survolant deux zones militaires sensibles. Aussi le ministère de la Défense britannique s’efforcera-til de banaliser le phénomène par des explications « naturelles ». Tablant sur le fait qu’au moins 90 % des observations d’ovnis s’explique de manière classique, les autorités procèdent par élimination, à commencer par l’analyse de toute activité aérienne dans le Shropshiren du vol de dirigeable au lancement de ballon-sonde météorologique. On consulte également l’Observatoire royal de Greennvich dans l’espoir d’une activité météoritique inhabituelle. Mais on ne trouve rien. En dernier ressort, on avancera l’hypothèse de la rentrée atmosphérique d’une fusée russe, détectée à 1h10 du matin. Ceci aurait certes pu expliquer une concentration ponctuelle de phénomènes lumineux à haute altitude, mais les observations s’étant étalées sur plusieurs heures, la thèse d’une fusée ne peut s’appliquer à ce cas.
Prototype Ultra-Secret. Dernière piste : le » triangle volant « pourrait être une sorte de prototype ultra-secret. On évoquera à ce propos un nouveau modèle hypersonique du Lockheed SR-71 Blackbird, développe sous le nom de code d’ « Aurora ». Des les premiers échos de cette rumeur, les forces aériennes belges rejettent la possibilité que le triangle aperçu en 1990 puisse être un avion furtif F-117 américain; d’ailleurs les autorités américaines ont apporté un démenti catégorique : aucun appareil de l’US Air Force n’était en cause. Quoi qu’il en soit, l’hypothèse du vol d’essai est peu vraisemblable : les prototypes sont testés dans des périmètres bien délimités et bien protégés, et de tels avions ne s’aventurent pas sans autorisation dans un espace aérien étranger particulièrement bien défendu : risques d’incident diplomatique, risques d’ interception et de destruction, secret éventé… le jeu n’en vaut pas la chandelle. Pour ces mêmes raisons, le ministère de la Défense britannique exclut toute implication d’un prototype américain dans ces observations.
Classé« sans suite« . Manque de coordination européenne ? Mi-mai 1997, le ministre belge de la Défense, Jean-Pol Poncelet, annonçait officiellement le classement du dossier ouvert suite à la vague d’observations. Motif : la signature captée par les radars des F-16 serait finalement celle d’un phénomène naturel lié à des écarts de température… par conséquent les centaines de témoignages doivent « probablement » se rapporter à l’observation du prototype LoFlyte. Déclaration surprenante : les responsables américains du projet LoFlyte certifient que le prototype n’est jamais sorti du territoire des Etats-Unis.
Etude de 11 observations d’Objets triangulaires. Cas No 01 : Derby, d’Allestree (GB) le 19 avril 1956. Cas No 02 : Lac Uppramen (Suède) le 1er avril 1968. Cas No 03: Ulceby Cross Lincolnshire (GB) en mars 1978. Cas No 04: Woodbridge, Suffolk (GB) le 27/28 décembre 1980. Cas No 05: Brierley Hill, West Midlands (GB) Le 19 novembre 1987. Cas No 06: Petit Rechain, Belgique le 30/31 mars 1990. Cas No 07: Samara, Kuybyshev (Russie) Le 13 décembre 1990. Cas No 08: Grand-Rechain-Stockis (Belgique) le 3 novembre 1993. Cas No 09: Mablethorpe, Lincolnshire (GB) le 12 février 1997. Cas No 10: Arizona, (USA) Observations du 13 mars 1997. Cas No 11: Monks Kirby, West Midlands (GB) Le 31 mars 1999.
NB. Pour mieux aprécier la taille des » triangles « observés, un modèle de voiture à été mis à la même échelle.
Derby, d’Allestree (GB) (Triangle de 6 m de large, peu ou pas de bruit, très grande vitesse)
Le 19 avril 1959 à 11h00, M. Gibbard (un menuisier) qui travaille sur le toit d’une maison dans le bourg d’Allestree, près de Derby, quand il a entendu le bruit d’un avion en approche. Celui-ci a été profondément impressionné par le modèle observé, son passe-temps est en effet l’identification des avions, et connaît de nombreux types d’appareils aériens.M. Gibbard a raconté l’événement : « Le jour était très clair, avec quelques petits nuages. J’ai entendu un avion s’approcher, j’ai alors regardé l’avion qui s’approchait à environ plus ou moins 2000 pieds d’altitude. C’était un avion assez rare de type Avro Anson (envergure d’ environ 17m), un avion lent utilisé pour la reconnaissance. J’ai alors était stupéfait de voir un avion avec des ailes delta assez près de l’Avro Anson, cerclant réellement autour de l’avion au moins deux fois, à une vitesse pas beaucoup plus élevée que la vitesse de l’avion, mais ne faisant aucun bruit audible, le seul bruit perceptible est venu de l’Anson. Ensuite il à disparus vers le haut sur une longue courbe en qui dura environ 5-10 secondes. » « Mon associé a également vu cette scène, mais malheureusement il est depuis longtemps décédé et ne peut plus corroborer cette observation. Ce ne pouvait pas être un planeur, en raison de sa vitesse réduite et de sa forme » delta « , de plus ceux-ci font énormément de bruit. »
Lac Uppramen en Suède.(Triangle de 31 m de côté) Le 1er avril 1968 un trou 500m2 a été découvert dans de la glace épaisse de 90cm sur le lac Uppramen en Suède. Le trou était parfaitement triangulaire et des blocs de glace plus de 1m de diamètre ont été dispersés au-dessus de la glace. Il y avait plusieurs trous, et d’autres semblables dans un lac voisin, un de la même taille et un autre plus petit. Une recherche officielle n’a trouvé rien sur le lit de lac excepté une croûte rougeâtre du matériel indéterminé.
Ulceby Cross Lincolnshire, (GB) (Triangle de 34 m de côté, vitesse 25/65 Km/h, pas de bruit)
Observation par un seul témoin un soir vers 23h00, en mars 1978 près de Ulceby Cross qui est situé à environ 10 Km de la côte. « L’objet était parfaitement triangulaire et de profondeur égale, sans des protubérances pointues ou d’autres dispositifs. Son aspect, apparemment constitué d’une feuille de métal, sans joints évidents entre les panneaux. Deux lumières très lumineuses à l’avant du triangle ont rayonné vers le bas avec un angle de 90 degrés vers le sol. Une lueur bleuâtre a émané du dessous du triangle. » On a estimé sa taille était plus grande qu’un bombardier de type » Vulcan « (envergure de 34m). Le triangle est passé au-dessus du témoin à environ 15m, et s’est écarté lentement à une vitesse entre 25 et 65 km/h. La nuit était claire. Comparaison des différentes tailles des 11 cas de « Triangles » avec un Boeing 747.
Woodbridge, Suffolk (GB) (Entre 2m et 3m de large et approximativement 2m de haut, sans bords tranchants. pieds approximativement de 18cm large, lumière éclatante rouge sur le haut.)
Le 27 décembre 1980, vers 03 h 00, deux policiers de sécurité USAF en patrouille, virent une lumière inhabituelle à la sortie arrière de la RAF Woodbridge. Il leur fut donné la permission d’aller voir, car ils crurent au crash d’un avion. Trois hommes furent envoyés, à pied. Ils rapportèrent avoir vu un objet lumineux, d’apparence métallique et de forme triangulaire, à 2/3 mètres de la base, et à 2 m d’altitude. Cet objet illuminait toute la forêt d’une lumière blanche. L’objet lui-même avait une lumière pulsant rouge à son sommet et une (des) bande (s) de lumière bleu sur le dessous. L’objet planait de manière stationnaire, ou se trouvait sur des pieds. Quand la patrouille s’approchait, l’objet manoeuvrait entre les arbres et disparut. Pendant ce temps, les animaux de la ferme voisine étaient en « délire ». L’objet fut brièvement revu une heure plus tard, à nouveau près de la sortie arrière du camp. Le lendemain, trois dépressions de 1 1/2 » de profondeur et de 7″ en diamètre, furent trouvées à l’endroit où était aperçu cet objet. Le lendemain (29 décembre 80) la zone fut passée au crible pour détecter d’éventuelles radiations. Des lectures de Beta/Gamma de l’ordre de 0.1 milliroentgens étaient enregistrées, avec un maximum dans les 3 dépressions et au centre de celles-ci. Un arbre proche montrait une lecture modérée (.05-.07) sur le flanc tourné vers les dépressions. (document FOIA) Dans la nuit du 27 au 28 décembre, plus de 50 personnes, tant civiles que militaires, font leurs commentaires après l’observation d’un ovni. Cela va du vaisseau extra-terrestre, au largage de drogues dures, en passant par des expériences militaires secrètes. Mais je propose les faits: Big Bird 16, satellite d’espionnage USAF de basse altitude, est lancé de la base Vandenberg en Californie, le 18 juin 1980 et est placé en une orbite polaire très large. Ce satellite est porteur de six capsules, à récupérer. La 67ème Aerospace Rescue and Recovery Squadron (ARRS), basée à Woodbridge, est l’une des unités désignées à récolter les capsules quand elles entrent dans l’atmosphère. Le satellite vole au-dessus de l’Arctique à 27,000 km/h, et au nord de la Norvège, dans la nuit du 27/28 décembre 1980 et largue une de ses capsules. Tandis que la satellite mère continue à tourner sur son orbite, la capsule entre au-dessus de la mer du Nord, allant vers le SSW. Quelques avions Lockheed HC-130 Hercules et un groupe d’hélicoptères HH-53C du 67èmeARRS attendent au-dessus de la Dogger Bank, les avions en altitude, les hélicoptères près de l’eau. Mais les parachutes de la capsule ne s’ouvrent pas. La capsule continue à descendre sans être freinée, sur sa trajectoire première, volant trop haut et trop vite pour les avions qui l’attendent. Cette trajectoire de la capsule l’amène directement à la base de la RAF à Woodbridge. Dès que l’alerte fut donnée au sujet des parachutes défaillants, on voit la capsule en feu au-dessus de Lowestoft, et le crash s’effectue dans les bois de Rendlesham. Toute la base participe à la recherche. (…) (Richard Kidd et Michael Akeroyd,août 1996)
Brierley Hill, West Midlands (GB) Le 19 novembre 1987. (Triangle de 30 m de long sur 15 m de large, huit ou neuf lumières claires, rectangulaires, convexes sur le dessous, vitesse lente sans bruit) La Colline de Brierley est située dans l’Ouest des Midlands en Grande Bretagne, le soir du 19 novembre un triangle a été vu dans le noir, par une mère et son fils adulte : » Il y avait quelques mailles visibles, c’était des bords aériens en dents de scie noirs comme si elles étaient des grilles. La partie intérieure avait une couleur grise ou argentée. Il y avait des raies en dessous. Les lumières étaient très fluorescentes d’un blanc clair. Il y avait 21 rainures longitudinales sous la surface du triangle, séparés par leurs propres largeurs de couleur noire, bronze et argent. « Bien qu’il y ait des ambiguïtés dans la description des deux témoins, c’était une observation assez proche et il y a un bon croquis fait par un témoin (le fils). Petit Rechain, Belgique le 30/31 mars 1990.
(Triangle de 15 m de long sur 3 m de large, de couleur noire avec 3 phares lumineux de couleur blanche et un point central de couleur rouge.)
Peut de renseignement sur cette observation. Entre 1989 et 1991, la Belgique a été le théâtre d’une véritable invasion d’ovnis. Suivie et amplifiée par les médias, cette affaire a été prise à ce point au sérieux que l’armée belge a cru nécessaire d’apporter son soutien. Fin mars, début avril 1990 un jeune homme habitant le village de Petit-Rechain réussit l’exploit de photographier l’ovni qui le survol. Il a fallu attendre quatre mois avant que l’auteur de ce document (c’est la seule photo de l’ovni belge) le fasse connaître, deux clichés ont été pris, le deuxième cliché a été éliminé ou » perdu « . Mlle S. laissa sortir son chien, un berger allemand. Elle sortit elle-même dans la cour, derrière la maison. Après 5 ou 6 secondes, elle regarda machinalement vers le ciel, où son attention fut attirée par des lumières. » J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’étoiles, mais je me suis rendue compte qu’il n’y avait pas d’autres étoiles visibles dans le ciel « . Mlle S. avait 18 ans et était étudiante à cette époque. Elle pensait d’abord à ce qui serait normal, puisque ces lumières étaient immobiles, mais le ciel était couvert. Intriguée par ces lumières qui percent l’obscurité de la nuit, elle commença à remarquer de plus en plus de détails. « J’ai vu trois points lumineux blancs-jaunes, ronds, disposés en triangle et par la suite, j’ai distingué une autre lumière au centre. Pour moi, cette lumière était fixe (non clignotante) et semblait de même couleur que les autres. Je n’ai pas vraiment remarqué la forme d’un triangle. Je l’ai plutôt devinée « . Cela lui parût étrange et elle appela son ami. Lorsque monsieur P. M. est sorti, il a vu « trois feux blancs, ronds, disposés sur une surface triangulaire à peine perceptible« . Cet objet bizarre semblait être immobile. « Au centre, il y avait un point clignotant de même couleur, ou peut-être un peu plus rouge que les autres feux « . P. M. est un ouvrier qualifié, tourneur-ajusteur dans une usine locale. Il est habitué au travail de précision et aime relever des défis techniques. Ce n’était pas l’objet qui l’intéressait, mais il se demanda s’il parviendrait à le photographier. Depuis quelques mois, il possédait en effet un appareil photographique. Sachant qu’il était chargé d’un film DIA et voyant que ce phénomène ne bougeait pas, il est allé chercher son appareil. « Je suis ressorti et aussitôt, j’ai pris deux photos dont une seule a donné un résultat « . Le résultat est là, absolument extraordinaire. D’après ces témoins, l’ovni devait avoir une dimension approximative de 10 mètres. Mr P.M. a déclaré aux enquêteurs: « ce qui m’a le plus impressionné, c’était l’immobilité apparente de ce phénomène « , confirmant qu’il pensait à un « truc de l’armée ». Mr P.M. poursuit : « je n’ai pas réfléchi, mais j’ai trouvé cela quand même bizarre, parce qu’un avion n’est pas immobile ». Il voulait en prendre une troisième, mais l’objet partait, pointe en avant. Sa vitesse n’était pas grande, peut-être 40 ou 50 km/h. Les deux témoins signalent que pendant l’observation, ils ont entendu un « léger sifflement« . Mlle S. a ajouté: » Pour moi, l’élément le plus impressionnant de cette affaire est le bruit émis par cet objet « . Pourquoi? Parce qu’il « ne ressemblait pas à celui d’un avion « . Tout cela s’est déroulé pendant environ 5 minutes.
Une augmentation des contrastes dans la couche sensible au bleu montre que le contour du triangle est plus net près du coin supérieur droit du triangle qu’en d’autres endroits.On constate aussi que la diffusion de la lumière bleuâtre, émise derrière l’objet, était plus forte et plus étendue près de la base du triangle. Pendant la prise de vue, l’objet a effectué une rotation, corrélée avec les structures des feux. Ce n’est pas la caméra, mais le triangle qui a bougé. Ce Photographe amateur, a opéré avec un 24×36, et une pellicule 200 asa avec un temps de pose assez long. Le jeune homme (qui à garder l’anonymat) a toujours expliqué qu’il a fait la photo en coinçant l’appareil photo contre l’arête d’un mur. Et qu’il avait utilisé une pose de 1 a 2 secondes. Il a quand même fait l’effort de bien coincer l’appareil, de ne pas respirer au moment de la prise de vue, donc il a réussit cette prise de vue et cela n’est pas tellement extraordinaire et la photo démontre donc que le bougé qu’on observe n’est pas dû à une mauvaise manipulation de l’appareil, mais a un bougé du sujet lui-même. Digitalisée analysée et recomposée dans différentes couleurs grâce à un ordinateur très puissant ce cliché révéla les formes de l’engin et montra qu’il était en mouvement lors de la prise de vue.
Samara, Russie, 13 décembre 1990 (Triangle de 14 m de long, epaisseur de 3 m) A 0h07, les contrôleurs du radar à longue portée de la station de dépistage de Kuybyshev (Samara) virent un spot apparaître sur leurs écrans, estimé à environ 100 km. Le système automatique et électronique d’identification des amis ou ennemis (IFF) cessa de fonctionner, empêchant les contrôleurs de savoir si l’engin était hostile ou non. Deux minutes et demie après sa première apparition, le gros spot s’éparpilla en une multitude de petits retours. Ils étaient alors à moins de 40 km de la station et le plus imposant avait commencé à prendre la forme d’un objet de forme triangulaire, et se dirigeait maintenant droit sur le poste radar. Comme il approchait, une équipe de soldats voulut sortir pour voir ce qu’il en était : la chose passa en trombe au-dessus de leurs têtes, à moins de 9 mètres. Puis elle s’arrêta et entama un vol stationnaire à moins de 45 mètres d’une rangée mobile de radars à courte portée, connue sous le nom de poste numéro 12. Il y eut un éclair et les antennes jumelées prirent feu ; peu après, l’antenne supérieure s’effondra. Un examen ultérieur révéla que toutes les parties métalliques des antennes du poste numéro 12 avaient fondu, sans doute sous l’effet de l’éclair. Les témoins décrivirent le mystérieux triangle comme noir et « lisse…pas comme un miroir ; c’était comme une épaisse couche de suie ». D’après leurs récits, les flancs de l’objet faisaient environ 14 mètres de long et il avait environ près de 3 mètres d’épaisseur. L’engin ne présentait ni ouvertures ni hublots. Il continua à stationner environ 90 minutes après avoir détruit le radar. Puis il se remit en route et disparut complètement dans la nuit. Il semblerait que les Russes soient confrontés et subissent le même phénomène que leurs interlocuteurs américains. On se rappellera qu’à la fin de la deuxième guerre mondiale, les observations d’OVNIs « Foo Fighters » qui poursuivaient les avions de chasse alliés et nazis étaient pris par les premiers pour des engins nazis ou japonais et pour les seconds pour des aéronefs de l’alliance. Finalement, les forces en présence s’aperçurent que ces engins appartenaient ni à l’un, ni à l’autre.A noter également que ces triangles volants sont régulièrement observés près des bases militaires, des autoroutes ou des sources d’approvisionnement en énergie. La même constatation est valable pour les observations d’OVNIs classiques. Les observations répétées d’OVNIs au-dessus des installations atomiques de Oak Ridge en 1950, de Loring AFB, Maine en octobre 1975 ou encore de Bentwaters, RAF en décembre 1980 ne sont que quelques exemples parmi des centaines. Grand-Rechain-Stockis, Belgique.(Triangle de 20 m de long, vitesse de 20km/h, petite lumière bleue en haut, une grande lumière blanche au centre et trois lumières rouges dans les coins)
Le 3 novembre 1993. Nicolas T., 12 ans, se trouve seul chez lui vers 18 heures. « J’étais assis dans le fauteuil du salon. J’étais fâché car mon frère était parti chez les voisins, il ne voulait pas jouer avec moi. Soudain, j’ai eu le regard attiré par une lumière à travers la tenture de la première fenêtre du salon. Alors j’ai regardé par la vitre de la deuxième fenêtre et j’ai vu un énorme engin de forme triangulaire passer devant la maison, de gauche à droite, très lentement. Il semblait suivre la route vers Xhendelesse (ouest). J’ai nettement vu sa forme triangulaire qui se détachait sur le fond du ciel et il m’a semblé que les coins étaient arrondis. La surface du triangle n’était pas lisse, mais comme quadrillée par des sortes de reliefs ou de lattes, dont je n’ai pas pu voir la forme exacte. Au centre il y avait une grosse lumière ronde de couleur blanche qui éclairait fort. Il y avait aussi trois feux rouges, plus petits, un dans chaque angle. A l’avant, presque à la pointe, il y avait une lumière bleue. J’étais effrayé car cet objet était grand, plus grand qu’une maison et il volait très bas, une fois et demi la hauteur du réverbère qui se trouve devant la maison. Il émettait un bruit que je compare à un léger ronronnement, un peu comme le lave-vaisselle tournant au ralenti. La télévision était éteinte. Si elle avait été allumée je n’aurais pas entendu le bruit de cet objet. Il se déplaçait lentement, je crois que j’aurais pu le suivre à vélo, mais soudain il a accéléré d’un coup sec, si rapidement qu’en trois secondes peut-être, il a disparu caché par un arbre. Si je me souviens bien, au moment de l’accélération, la lumière blanche au milieu s’est éteinte. Le passage de cet engin a duré peut-être une quinzaine de secondes. Je suis certain qu’il ne s’agissait pas d’un avion. C’était énorme et très près de la maison. J’ai eu très peur.« (Inforespace n° 89 p. 19 et 20) Mablethorpe, Lincolnshire (GB)(Triangle de 12 m de long, de 9 à 12 m de large de couleur sombre avec unelumière centrale rouge en dessous, feux blanc et vert en plus des lumièressitués dans les coins son comme un bourdonnement ou silencieux)
Observation faite par un témoin expérimenté de l’aviation le 12 février 1997, l’objet avait une dimension de 2/3 des avions » Tornado « de la RAF. Il y avait un exercice militaire avec une activité aérienne dans la mer du nord à la même date, et le témoin pense qu’il a observé un appareil militaire. Le triangle est resté immobile plusieurs minutes au-dessus des maisons avant de s’éloigné et a perturbé la réception des TV. Arizona (USA)Les importantes observations du 13 mars 1997 en Arizona Paulden La soirée du jeudi s’annonçait plutôt ordinaire quand un premier appel fut reçu par le National UFO Reporting Center (NUFORC aux USA). En effet un premier témoin et sa famille, de la région de Paulden (dans le coin supérieur gauche de la carte), ont observé un étrange groupe de lumières rouges traverser rapidement le ciel nocture vers 20:16. L’homme qui a téléphoné est officier de police à la retraite. Il a expliqué qu’ils ont vu 4 ou 5 lumières rouges suivient par une autre. Le groupe de lumières était en formation en V. Prescott
Les appels suivants provenaient de la région de Prescott, 50 km au sud de Paulden, et racontaient que, vers 20:17, 4 ou 5 brillantes lumières blanches sont passé au-dessus de leur tête. Plusieurs témoins on raconté que l’objet semblait triangulaire avec un complexe groupe de lumières le long des bords. Dewey Un groupe de cinq personnes en voiture sur la route 69 en direction de Prescott ont observé l’objet triangulaire qui venait vers eux. Le conducteur a immobilisé le véhicule près de Deweyet les occupants sont descendu pour mieux observer l’OVNI. À ce moment-là, l’objet se trouvait directement au-dessus d’eux où il a semblé s’immobiliser pendant quelques minutes. L’objet était si gros qu’un point fermé à bout de bras n’arrivait pas à cacher l’OVNI. Celui du groupe qui rapporta l’observation ajouta que selon son expérience de pilote, l’objet était à moins de 300 mètres d’altitude. L’objet n’émettait aucun son et se déplaçait environ à la vitesse d’un ultra-léger. Pendant cette observation, le témoin affirme qu’il a aperçu un petit avion, pas très loin, qui se dirigeait vers Prescott.
Finalement le témoin avait téléphoné à l’aéroport de Prescott et à la Base Aérienne (AFB) de Luke avant de téléphoner au NUFORC. La téléphoniste de la base lui aurait confié qu’ilsétaient submergé d’appel à ce sujet. Étrange puisque les communiqué de la AFB Luke ont prétendu qu’aucun appel n’a été reçu à ce sujet. Monks Kirby, West Midlands (GB) (Triangle de 45 m de long pour une largeur de 11 m, quatre lumières rougesclignotantes à arrière, un feu rouge central émoussé en dessous. Vitesse très lente)
Observation faite par une multitude de témoins dans la nuit du 31 mars 1999, proche de Kirby (Coventry). « L’objet était un diamant façonné de l’arrière, avec une bande de lumières rouges brillantes, pulsantes du haut vers le bas. Il y avait aussi une lumière en fond et hors des séquences. Une lumières blanches et stables aux coins arrières du triangle. La section avant de l’objet est pointu. « La texture de l’objet paraissait comme vivante avec une distorsion de l’image comme à travers une brume de chaleur. Un modèle de labyrinthe à angles droits sur les surfaces inférieures en haut paraissent avoir été présent, semblable à l’observation de Stockis (Belgique) en 1993. Le triangle a plané à une hauteur d’environ 30 à 60 mètres, avec une inclinaison de 20 à 30 degrés sans aucun bruit pendant une durée de 15 à 20 secondes. Une distorsion horizontale de l’objet est apparue lorsque celui ci s’est éloigné.
Note sylv1 admArea 51 Blog:
Mardi 21 Octobre 2014 à 18h20:
« *La photo du petit Rechain a été depuis cet article signalée comme un fake. L’ennui c’est que son prétendu auteur n’ a jamais su refaire en direct et en public son oeuvre! (un comble!). Néanmoins même si nous acceptions que cette photo est un fake, alors comment expliquer que des F 16 ont décollé de Belgique ( l’une des bases de l’OTAN) suivre un morceau de carton et de frigolite, au prix que coûte le kérosène. C’est vraiment nous prendre pour des vessies, restons polis (sic!). Les médias ont bien pris soin ne ne pas l’expliquer ni même de poser la question aux autorités ( in -compétentes) bottant en touche, comme les organismes réputés sérieux, car officiels!
La vérité attends son heure, tôt ou tard tout se sait!
Pour l’heure admettons que n’avons pas les réponses mais des indicateurs.«
Vague belge 1990,vidéo de Michel ( un de nos contacts en Belgique)
Ajoutée le 22 déc. 2012
« Extrait du film de michel ,témoin de la vague belge vague belge 1990 . Cet extrait est la propriété de Michel Delval et du forum : http://ovni-belgique.xooit.be/portal.php Toute diffusion est soumise à autorisation de son propriétaire et ou administrateur du forum. Venez nous rejoindre sur notre tchat pour toutes questions au sujet de la vague belge. »
Artilce repris sur le site Ovni-Direct très instructif.
Un article de Monsieur Thierry Gay.
(relecture et mise en forme du texte, Daniel Robin. www.lesconfins.com ) Publié sur Ovnis-Direct le 20/08/2013
Ci-dessus : le gracieux SR71 « Blackbird » en vol. Aux Etats-Unis, la firme LOCKHEED MARTIN a lancé vers la fin des années cinquante un programme ambitieux et novateur, qui, lorsqu’il fut révélé au monde, a démontré de façon éclatante que les américains possédaient déjà dans le domaine des technologies aéronautiques plus qu’« une longueur d’avance » sur leur concurrent direct (l’URSS). Ce programme avait pour objectif de construire un avion révolutionnaire, le SR71 « Blackbird », qui surpasserait tout ce qui avait été fait avant lui. Jusqu’à ce jour, les USA ont admis de façon officielle que les performances de cet avion espion n’ont jamais été approchées par d’autres appareils de ce type. La question qui se pose est celle de savoir si une avancée technologique de cette ampleur est possible sans un « apport exotique » ont admis de façon officielle que les performances de cet avion espion n’ont jamais été approchées par d’autres appareils de ce type. La question qui se pose est celle de savoir si une avancée technologique de cette ampleur est possible sans un « apport exotique ».
1) L’innovation à toutes les étapes de sa conception
L’origine réelle du SR71, comme d’ailleurs tout ce qui touche de près cet avion de légende, reste mystérieuse. Le bond en avant technologique nécessaire pour faire voler le SR71 était si spectaculaire qu’il a étonné et bluffé les soviétiques. Rappelons que la firme LOCKHEED MARTIN est l’une des principales entreprises américaines de défense et de sécurité. Elle conçoit et réalise différents produits dans lesquels l’électronique de haut niveau et la technologie de pointe jouent un rôle déterminant. En 2008, 84 % des ventes de l’entreprise avaient été faites directement à l’état américain. En 2010, sur ses 45,80 milliards de dollars de chiffre d’affaires, 17,30 milliards provenaient de contrats signés avec l’administration américaine. La firme est sans conteste l’un des fleurons du complexe militaro-industriel américain et travaille en étroite collaboration avec le pouvoir politique en place (ci-dessous : l’article « Lockheed Martin, le Big Brother du complexe militaro-industriel américain »). L’ingénieur en chef, Kelly Johnson de LOCKHEED MARTIN, l’un des plus grands ingénieurs au niveau mondial dans le domaine de l’aviation, fut le concepteur designer du SR71. Kelly Johnson travailla également sur les projets du Lookheed P38 Lightning, du Constellation, et du fameux U2, l’avion espion utilisé par la C.I.A pendant la guerre froide.
Entouré de nombreux ingénieurs, il va partir de zéro et pratiquement tout inventer pour la conception du SR71. Chez Lockheed la devise était « Be quick, be quiet, and be on time »(c’est- à-dire : « Soyez rapide, soyez calme, soyez à l’heure »). La conception des machines outils (c’est l’époque des premiers robots à bandes perforées, les ancêtres des commandes numériques modernes), ainsi que l’alliage de titane utilisé à 93% pour la conception de la structure de l’avion, sont des premières industrielles mondiales. Pour l’époque (nous sommes à la fin des années cinquante), il s’agit d’une véritable prouesse industrielle en raison des difficultés rencontrées pour la mise au point des presses hydrauliques et des machines pour usiner les pièces en titane qui pendant la fabrication pouvaient atteindre la température de 800 degrés. Avant le SR71, il n’existait aucune machine de ce genre. Même les huiles d’usinages étaient nouvelles. A chaque étape de sa construction, il était nécessaire d’inventer quelque chose de radicalement nouveau pour résoudre les difficultés qui se présentaient. Le fuselage de l’appareil était capable de supporter des températures inhabituelles en aéronautique. Au cours de vols supersoniques, certaines parties de sa structure enregistraient des températures comprises entre 400 à 600 degrés. Après ces vols, une fois que l’avion était posé, il fallait parfois attendre des heures avant que les équipes de techniciens puissent toucher à main nue son fuselage sans subir de brûlures. En ce qui concerne les câblages, ils ont été conçus pour résister aux contraintes de très hautes températuresà l’intérieur de la structure. Un nouveau type de peinture a été spécialement mise au point. Même le carburant utilisé, le « JP-7 », était lui aussi complètement nouveau. Il avait été élaboré après de très longs essais dans des conditions extrêmes. Quand il devait effectuer de longues missions, le SR71 n’emportait que le strict minimum de carburant nécessaire au décollage. Ensuite il était ravitaillé en vol. Cette man°uvre contraignante était imposée par le fait que les réservoirs n’offraient pas une étanchéité totale. Ils fuyaient à température ambiante. En effet, le carburant « JP-7 », était si peu « visqueux » (« slipperiness »), ou tellement fluide, que les réservoirs n’étaient pas assez étanches pour le retenir. Dès qu’il avait atteint Mach3, la température était assez élevée pour déformer les réservoirs et assurer leur étanchéité. Le carburant faisait aussi office de lubrifiant, de liquide de refroidissement, et de fluide pour les systèmes hydrauliques. Les amateurs d’avions hors normes prétendent que dans sa formule chimique le « JP-7 » comportait du césium, ce qui permettait, selon eux, un « déguisement » de la trace thermique dans la phase de combustion. En raison de ces contraintes structurelles, les opérations du SR71 nécessitaient une importante logistique, notamment une flotte d’avions ravitailleurs spécialisés, les KC-135Q, capables de fournir le carburant spécial pour les longues missions.
image source: Ovni-Direct
Ci-dessus : le SR71 en phase de ravitaillement en vol. Pour les longues missions, l’appareil n’emportait que le strict minimum nécessaire au décollage. Ensuite, il était ravitaillé en vol. Cette man°uvre était imposée par le fait que les réservoirs de l’avion n’offraient pas une étanchéité totale. Ils fuyaient à température ambiante. Le carburant utilisé par le SR71 était le « JP-7 ». Il était tellement fluide, que les réservoirs n’étaient pas assez étanches pour le retenir. Dès qu’il avait atteint Mach3, la température était assez élevée pour déformer les réservoirs et assurer leur étanchéité.
2) Le mystère des performances
L’un des plus grands mystères du SR71, se sont ses performances réelles. Le premier constat qui s’impose, c’est quelles sont hors normes pour l’époque. Lors de ses sorties publiques qui étaient très rares, l’avion va systématiquement battre des records du monde, tant en vitesse qu’en altitude. Ses performances étaient tellement exceptionnelles qu’il se contentait de battre les records du monde du moment, « sans forcer » si je puis dire, comme s’il était toujours en-dessous de ses possibilités réelles. Une fois que ses sorties publique étaient terminées, il retournait dans l’ombre sans plus faire parler de lui. Les chiffres publiés sur ses capacités représentent seulement des indications. Nous savons qu’il pouvait voler à Mach 3.2 (plus de 3500 Km/h environ, soit environ 60 km a la minute). Son altitude maximale de vol était de 26 000 mètres. Ces chiffres sont à prendre avec prudence parce qu’ils ne sont pas forcément le fidèle reflet de la réalité. En comparaison, le Mirage III français (1964) avait une vitesse maximale de Mach 2,5, et était capable d’atteindre l’altitude de 16500 mètres. Le F-4 Phantom II de McDonnell Douglas, l’un des plus célèbres avions de combat américain de cette époque, dont le premier vol avait eu lieu le 27 mai 1958, avait une vitesse maximale de Mach 2,23, et son plafond était de 18000 mètres. Un autre mystère demeure, c’est le nombre d’appareils construits. Le nombre officiel est de 32 exemplaires, mais il est tout à fait possible que des versions modifiées et réservées à des usages secrets, soient restées inconnues du grand public. Quoi qu’il en soit, les performances réelles du SR71 sont encore classées « Secrets défense » à ce jour, soit 22 ans (2012) après son retrait officielle en 1990 (il fut utilisé pour des missions ponctuelles jusqu’en 1998). Ce fait est peut-être l’indice que la firme LOCKHEED MARTIN avait, à la fin des années cinquante, une avance technologique dont il est difficile de mesurer la portée exacte aujourd’hui.
3) Le SR71 a-t-il bénéficié de la rétro-ingénierie ?
Toutes ces indications sur le fossé technologique entre la firme Lockheed (et par voie de conséquence tout le complexe militaro industriel Américain), et le reste du monde, nous pousse à nous interroger sur la possibilité de l’utilisation de la rétro-ingénierie dans le cadre de la conception du SR71. Cet avion a tellement bénéficié de « premières industrielles », et d’innovations exceptionnelles, que nous devons remettre en question la logique d’un progrès aéronautique normal qui veut qu’à chaque construction d’un nouveau type d’avion, l’industrie aéronautique réalise un petit bond technologique. Cependant, force est de constater que le SR71 n’est pas un avion qui s’inscrit dans le cheminement normal des progrès de l’industrie aéronautique. Il existe bien un avant, et un après « Blackbird ». A titre de comparaison, l’écart est le même entre la télévision noir et blanc à tube cathodique et la télévision HD haute résolution avec écran LCD, ou encore entre de la Renault 8 « Gordini », et l’Audi R8. Les comparaisons que nous donnons sont tout à fait significatives du bond technologique réalisé avec le SR71.
image source: Ovni-Direct
Ci-dessus : à gauche, un téléviseur Bush TV 22 de 1950, fabriqué en Angleterre avec un tube cathodique rond et un encadrement en bois. A droite, un écran LCD 24 pouces. Imaginons un instant qu’en 1950 des ingénieurs aient été capables de fabriquer un écran LCD (LCD : liquid crystal display), et nous aurons une idée de l’avance technologique des ingénieurs de Lockheed. Les premiers écrans LCD sont apparus en 1985.
4) Le SR71 servait-il à espionner les ovnis ?
Lors de la conférence du « Disclosure Project » qui s’était tenue le 9 mai 2001 au National Press Club à Washington DC, Mr Don Phillips a révélé l’existence d’un SR71 spécial utilisé secrètement par la C.I.A. En plus des missions d’espionnage conventionnel, ce SR71 était programmé pour effectuer des missions plus confidentielles qui consistaient dans la surveillance du trafic « venant sur terre et inversement (sic) ». Cette révélation venant de Mr Don Philips qui rappelons-le avait été un proche collaborateur de Kelly Johnson lors de la conception du SR71, aurait dû interpeller les ufologues et les journalistes qui s’intéressent de près au phénomène ovni. Curieusement, cette information est passée totalement inaperçu, ou a été mal comprise. Pourtant, Don Philips expliqua le plus simplement du monde devant la presse Américaine que « la C.I.A avait un SR71 spécial qui, en plus de ses missions classiques de renseignement, avait une utilisation méconnue dans le cadre de missions commanditées par la C.I.A, (cette version du SR71 devait avoir des performances sans doute supérieures à mach 4), qui consistaient en des vols à très haute altitude pour surveiller la présence éventuelle d’ovnis qui se dirigeraient vers la Terre, ou s’en éloigneraient ». Nous ne bénéficions pas tous les jours de révélations de cette importance qui ont été délivrées par un homme qui avait eu des responsabilités dans le programme aéronautique le plus avant-gardiste de la planète. Don Philips révéla à Steven Greer lors d’un entretien avec lui pour la rédaction des ouvrages « Révélations » (tomes 1 et 2, « Les témoignages de militaires et de fonctionnaires américains sur les secrets les mieux gardés de notre histoire »), que lors de ses activités chez Lockheed il y avait des rumeurs persistantes concernant des projets cloisonnés appelés « Ateliers-Interdits ». Ces projets consistaient dans des études sur l’anti-gravité, les crashs d’ovnis, et la rétro-ingénierie. Si nous tenons compte de ces étonnantes révélations, tout porte à croire que le bond technologique que représente le SR71 à la la fin des années cinquante, est la conséquence de la rétro-ingénierie issue des ovnis. Pour ne pas éveiller les soupçons, les innovations dérivées de cette rétro-ingénierie étaient distillés à « dose homéopathique » dans les éléments clefs du projet. Voici quelques informations supplémentaires concernant M. Don Phillips qui proviennent de la version française du site Internet « Projet Révélation » : « Entrepreneur chez Lockheed Skunkworks, à l’USAF et la CIA, décembre 2000. Don Phillips travaillait à la base de l’Air Force de Las Vegas pendant l’évènement durant lequel des ovnis ont été observés à des vitesses fabuleuses à proximité du mont Charleston, au nord- ouest de Las Vegas. Il travailla aussi à la Lockheed Skunkworks avec Kelly Johnson sur la conception et la fabrication des Blackbird U-2 et SR-71. Il atteste que nous ne possédons non seulement des dispositifs extraterrestres, mais aussi le résultat de projets technologiques énormes depuis leur étude. Il témoigne qu’en 1950 et 1960, l’OTAN a effectué des recherches sur les origines des races E.T et distribué des rapports aux leaders de différents pays. Mr Phillips atteste aussi qu’il existe des enregistrements audio et vidéo de rencontres en Californie en 1954 entre des extraterrestres et des dirigeants des USA. Il donna une courte liste des technologies que nous avons développé grâce aux extraterrestres : microprocesseurs, lasers, visions de nuit, gilets pare-balles. Ces E.T sont-ils hostiles ? S’ils le sont effectivement, avec leur armement, ils auraient pu nous détruire depuis déjà bien longtemps ou nous causer de sérieux hommages. Mr Phillips développe aujourd’hui des technologies visant à supprimer les polluants et à réduire notre besoin d’énergie fossile, comme des systèmes de génération d’énergie utilisant les énergies naturelles de notre planète ».
image source: Ovni-Direct
Ci-dessus : le Pratt & Whitney J-58 (ou JT11), le réacteur qui équipait le SR71, fut parmi les premiers à disposer d’un calculateur analogique pour sa régulation. Dans les années 80, il reçut même des commandes numériques. Source : aerostories.free.fr
5) Le SR71 et les « projets noirs » (« Black-Program ») ultérieurs
Quand en 1990, le gouvernement américain décide de retirer le SR71 du service, les raisons invoquées mettaient en avant les restrictions budgétaires. Le coût d’exploitation de l’avion était jugé trop élevé. Du moins, c’était la version officielle. A l’époque, c’était le S.A.C (Stratégic AirCommand) qui avait la charge des SR71. Il semble évident que si les USA ont décidé de se passer de cette merveille de technologie, c’est qu’ils possédaient un nouvel avion ayant des performances supérieures au « Blackbird ». Nous avons tous entendu parlés des « Black-Program » américains comme les projets « Aurora », le « TR3A », et « TR3B ». Si nous restons dans cette logique de rétro-ingénierie et que nous en tirions toutes les conséquences, il faut bien admettre que si dans les années cinquante les américains étaient capables de créer un avion qui avait une avance d’au moins trente ans sur ses concurrents, pouvons-nous imaginer ce qu’ils sont capables de faire aujourd’hui ? La réponse est qu’ils ont des projets secrets dont nous n’avons pas la moindre idée. Ces projets mettent sûrement en jeu une technologie qui est la concrétisation des recherches sur les disques volants qui se sont écrasés sur notre planète à la fin dans les années quarante. Cette technologie pourrait avoir au moins 50 ans d’avance sur le reste du globe. Certes, ce ne sont que des hypothèses qui sont basées sur des déductions logiques. Mais les témoignages que nous possédons et qui émanent de personnes hautement crédibles, vont tous dans ce sens. Les témoins privilégiés qui ont eu le courage de braver l’interdit imposé par leur profession sont toutes des personnes qui dans l’exercice de leur métier ont côtoyé, soit directement, soit en ayant eu accès à des documents classifiés, le phénomène ovni. A n’en pas douter, cette « rencontre » avec une réalité qui dépassait et bousculait tous leurs repères habituels, a eu un impact fort sur leur vision du monde. Dans ces conditions, nous pouvons admettre que pour beaucoup d’entre eux, le fait de pouvoir parler de cette « rencontre » devant un public attentif et réceptif, fut l’occasion de soulager leur conscience. Ce que nous pouvons espérer en tout cas, c’est qu’ils servent d’exemples à d’autres témoins privilégiés, et nous pensons surtout aux témoins français qui restent trop souvent dans l’ombre, et que la convergence de tous ces récits contribue à l’internationalisation du Projet Révélation.Thierry Gay, Octobre 2012.
6) Le Falcon HTV-2, un exemple de l’avance technologique de la firme Lockheed-Martin
Pour montrer que la firme Lockheed-Martin possède encore une avance technologique sur le reste du globe, nous reproduisons ci-dessous un article qui a été publié sur le site Internet du magazine Le Point (Le Point.fr – Publié le 12/08/2011 à 12:36 – Modifié le 12/08/2011 à 21:11. Source AFP), et intitulé : « Pentagone : l’armée américaine perd le contact avec son planeur hypersonique ». Source : lepoint.fr
Ci-dessus : la forme très sobre et triangulaire de ce drone hypersonique lui donne un aspect inhabituel. Il ne ressemble pas aux formes connues d’un avion classique. Sa conception relève manifestement d’une technologie très novatrice. Entre cet appareil et le SR71, il y a peut-être plus d’écart technologique qu’entre le SR71 (Premier vol, le 22 décembre 1964), et un Mirage III de chez Dassault (France) par exemple, dont la conception remonte à la fin des années cinquante (premier vol, le 12 juin 1956).
Les chercheurs du Pentagone ont perdu le contact avec un planeur hypersonique capable de voler à 27 000 km/h, jeudi lors du second vol d’essai de cet appareil expérimental, a annoncé l’agence de recherche du Pentagone (Darpa). Ils « ont perdu la télémétrie », c’est-à-dire la transmission des données collectées pendant le vol, a annoncé sur Twitter l’Agence de recherche avancée sur les projets de défense (Darpa), l’organe qui a donné vie aux inventions les plus révolutionnaires du Pentagone. Construit par Lockheed-Martin, cet appareil sans pilote, baptisé Hypersonic Technology Vehicle 2 (HTV-2), est conçu pour voler dans les hautes couches de l’atmosphère terrestre à une vitesse pouvant atteindre 22 fois le mur du son (Mach 22). Il est destiné à fournir, à terme, à l’armée une plate-forme pour atteindre des cibles situées à n’importe quel endroit de la planète avec des armes conventionnelles. Le temps de vol entre New York et Los Angeles serait ainsi de « moins de 12 minutes », selon la Darpa. Il répond au projet des militaires américains d’avoir les moyens de frapper des cibles à l’autre bout du monde avec des armes conventionnelles dans l’heure, un projet baptisé « frappe mondiale rapide ». A la différence d’un missile balistique, l’engin est manoeuvrable et suit donc une trajectoire moins prévisible. Il ne risque pas ainsi d’être pris pour un missile nucléaire, a expliqué à l’AFP, Loren Thompson, expert au Lexington Institute, un centre de réflexion spécialisé dans l’aéronautique. Mais selon lui, « les militaires ont beaucoup de chemin à faire avant d’être en mesure de déployer des engins hypersoniques ». L’essai partiellement raté jeudi semble lui donner raison. Le lancement par une fusée Minautor IV sur la base aérienne de Vandenberg en Californie s’est bien déroulé, selon la Darpa. La séparation du planeur et du lanceur dans les hautes couches de l’atmosphère s’est également bien passée. L’appareil a effectué quelques manoeuvres avant que le contact ne soit perdu alors qu’il volait vers l’atoll de Kwajalein où il devait plonger dans le Pacifique.
image source: Ovni-Direct
7) Lockheed Martin, le « Big Brother » du complexe militaro-industriel américain
Nous reproduisons, ci-dessous, l’intégralité d’un article publié sur le site Internet, Theatrum Belli. (theatrum-belli.com)
Source : TomDispatch.Com (Traduction : POLEMIA). L’article est signé William D. Hartung, qui est directeur de « The Arms and Security Initiative » (New America Foundation), et l’auteur d’un ouvrage intitulé, « Prophets of War » : Lockheed Martin and the Making of the Military-Industrial Complex ». Le contenu de l’article est édifiant car il montre l’ampleur et l’étonnante diversité des activités de cette firme aux ambitions démesurées. Lockheed Martin pourrait être comparée à une « pieuvre » qui déploierait ses « tentacules » sur le monde entier avec pour objectif de mieux le contrôler et donc, à terme, de mieux l’asservir. Véritable « état dans l’état », la puissance de Lockheed Martin est telle, que nous pouvons nous poser la question de savoir qui possède vraiment le pouvoir aux Etats-Unis ? Officiellement, le pouvoir est sensé être entre les mains des politiques, mais dans les faits, il est facile de vérifier qu’il appartient au complexe militaro-industriel dont le chef de fil est sans conteste Lockheed Martin. Dans ces conditions, que faut-il penser de la démocratie américaine ? N’est-elle pas qu’une illusion et un leurre ? Le complexe militaro-industriel est tellement riche, qu’il peut « acheter » l’ensemble des tendances du pouvoir politique. Quelque soit la tendance qui prendra le pouvoir, il sera toujours gagnant. Cette puissance trouverait-elle aussi en partie sa source dans le fait que Lockheed Martin aurait bénéficié de la rétro-ingénierie issue des ovnis comme le montre l’exemple du SR71 ? L’article ne le dit pas, mais c’est une hypothèse qui paraît crédible. Monsieur Boyd Bushman, un scientifique retraité de la compagnie Lockheed Martin et qui a travaillé pendant 23 ans dans ses installations de White Settlement au Texas, prétend que la firme a mené des recherches sur l’antigravité, et confirme les déclarations de Ben Rich sur l’utilisation de la rétro-ingénierie dans ses « projets noirs ». Bushman, qui est né en 1928, a également été employé par Hughes Aircrafts, Texas Instruments, ou General Dynamics. Il détient 26 brevets d’invention, dont une partie est classifiée, et en parlant de ses anciens employeurs confirme que, « Nous n’avons jamais cessé de travailler sur la rétro-ingénierie grâce aux ovnis récupérés ». La branche « Recherches Avancées » est la principale structure de développement et d’assemblage d’engins volants de haute technologie chez Lockheed Martin. C’est de là, ou de son ancienne base (maintenant fermée) à l’aéroport de Burbank, que sont sortis les avions espions U2 et SR-71,
le bombardier furtif F-117, ainsi que d’autres engins militaires de pointe. « Nous avons déjà les moyens de voyager parmi les étoiles, mais ces technologies sont verrouillées dans des projets classifiés et seule une action divine pourrait faire qu’elles soient utilisées au bénéfice de
l’Humanité. Tout ce que vous pouvez imaginer, nous sommes en mesure de le réaliser. Nous avons ce qu’il faut pour ramener E.T. à la maison ». La phrase précédente est de Ben Rich, ancien patron de la branche « Recherches Avancées » chez Lockheed, et elle est extraite de sa conférence faite à l’UCLA (l’Université de Californie à Los Angeles, communément désignée par le sigle UCLA, pour University of California, Los Angeles), le 23 mars 1993, soit deux ans avant sa mort.
S’il est vrai que légalement, Lockheed Martin ne gouverne pas vraiment les Etats-Unis, dans les faits, c’est parfois tout comme. La société a reçu 36 milliards de dollars de contrats du gouvernement américain pour la seule année 2008, soit plus que n’importe quelle autre société dans toute l’histoire des Etats-Unis. Elle travaille à présent pour plus d’une vingtaine d’organismes gouvernementaux, depuis le ministère de la Défense et le ministère de l’Energie jusqu’au ministère de l’Agriculture et l’Agence de Protection de l’Environnement. Elle participe à la collecte et à l’analyse de renseignements pour le compte de la CIA, du FBI, du fisc (Internal Revenue Service, IRS), de l’Agence de sécurité nationale (NSA), du Pentagone, du Bureau du recensement, et même de la Poste.
Lockheed Martin a aussi participé à la formation des « gentils agents » de sécurité qui vous palpent à l’aéroport. L’entreprise produit des bombes à fragmentation, conçoit des armes nucléaires, et fabrique le F-35 Lightning, un avion de combat cher et peu performant, dont la production connaît des retards importants et qui doit pourtant être acheté dans plus d’une dizaine de pays. La liste est longue en matière de production l’armements. Mais depuis quelque temps, l’entreprise ne se contente plus d’être un marchand d’armes classique : elle mène sa propre
politique étrangère. Cela passe par le recrutement d’interrogateurs pour les prisons américaines à l’étranger (dont Guantanamo à Cuba et Abou Ghraib en Irak), l’organisation d’un réseau de renseignement privé au Pakistan, ou encore une participation à la rédaction de la constitution afghane.
Un futur gouvernement à but lucratif ?
Si cela ne vous suffit pas, pensez simplement à la taille de Lockheed Martin. L’entreprise reçoit un dollar sur 14 distribués par le Pentagone. Ses contrats avec le gouvernement, si l’on y pense, reviennent à un « impôt Lockheed Martin » de 260 dollars par foyer fiscal américain, aucun autre marchand d’armes ne dispose d’autant d’argent pour défendre ses intérêts. Pour la seule année 2009, l’entreprise a dépensé 12 millions de dollars en opérations de lobbying à destination du Congrès et en donations à des partis politiques. Il ne faut pas s’étonner si Lockheed Martin est le principal contributeur de la campagne du nouveau président de la commission de la défense de la Chambre des Représentants, le Républicain californien Howard P. McKeon (surnommé Buck), à qui elle a donné plus de 50.000 dollars lors de la dernière élection. Elle figure aussi parmi les principaux donateurs en faveur du sénateur démocrate de Hawai, Daniel Inouye, puissant président de la commission d’affectation des finances du Sénat, qui se qualifie lui-même de « gars le plus sympa du Congrès américain ». Si l’on ajoute à cela que Lockheed Martin a 140.000 employés et se dit implanté dans 46 Etats des Etats-Unis, la puissance de cette entreprise commence à apparaître plus clairement. Même si ses activités de lobbying restent le plus souvent cantonnées dans les bornes de la légalité la plus stricte, l’entreprise a tout de même un beau palmarès en matière d’infractions à la loi : elle est en tête de la base de données des « entreprises fautives » constituée par la « Project on Government Oversight », association de surveillance basée à Washington qui suit de près les dérives des entreprises ayant des marchés avec l’Etat.
Si vous avez une vie, il y a des chances que Lockheed Martin en fasse partie
Comment se fait-il que Lockheed Martin soit devenu davantage qu’un simple fournisseur de l’Armée ? La société a commencé à se diversifier hors du secteur de l’armement au début des années 1990. A cette époque, le bon vieux Lockheed (qui n’avait pas encore fusionné avec Martin Marietta) a acheté Datacom Inc., un prestataire de services aux collectivités gouvernementales et locales, et en a fait le noyau d’une nouvelle entité, Lockheed Information Management Services (IMS). A son tour, l’IMS a réussi à obtenir des contrats dans 44 Etats et dans plusieurs pays étrangers, pour des tâches allant du recouvrement des amendes de stationnement et des péages, à la gestion de stages destinés à remettre les bénéficiaires d’aides sociales au travail, en passant par la chasse aux « papas mauvais payeurs », c’est-à-dire ceux qui ne payent pas la pension alimentaire de leur enfant. Il en a résulté un certain nombre d’échecs qui ont fait du bruit, mais bon, on peut se tromper, non ? Sous la pression de Wall Street qui l’enjoignait de se recentrer sur son métier fondamental (armes et instruments de destruction) Lockheed Martin a revendu IMS en 2001. Cependant, le goût pour les activités non liées à l’armement (surtout le recueil et l’analyse de données) lui était resté, et l’entreprise se tourna donc vers le gouvernement fédéral, qui lui accorda rapidement des marchés avec, entre autres, le fisc, le Bureau du recensement et la Poste. Bilan : Lockheed Martin a quelque chose à voir avec presque tous les contacts que vous pouvez avoir avec l’Etat (l’Etat américain). Vous payez vos impôts ? Lockheed Martin est là. La société est même en train de mettre au point un système qui centralise les données relatives à tous les contacts que le contribuable peut avoir avec le fisc, depuis les coups de fil jusqu’aux rendez-vous. Voulez-vous être compté dans le cadre du recensement ? Lockheed Martin s’en occupe. L’entreprise est responsable de trois centres (Baltimore, Phoenix et Jeffersonville) qui recevaient jusqu’à 18 semi-remorques par jour remplis de courriers au plus fort du recensement de 2010. Pour la somme de 500 millions de dollars, Lockheed Martin est en train de mettre en place le DRIS (Decennial Response Information Service) qui sera chargé de la collecte et de l’analyse de données, d’où qu’elles viennent, depuis les appels téléphoniques ou l’Internet jusqu’aux visites personnelles. Le DRIS constituera « un gigantesque filet destiné à ne laisser passer aucune donnée, d’où qu’elle vienne », explique Preston Waite, directeur associé du Bureau du recensement. Vous devez expédier un colis à l’autre bout du pays ? Les caméras de Lockhhed Martin scanneront les codes barres et reconnaîtront les adresses, de telle sorte que votre colis sera trié « sans intervention humaine », comme le proclame le site Internet de l’entreprise. Vous avez l’intention de commettre un crime ? Réfléchissez-y à deux fois. Lockheed Martin s’occupe du Système intégré d’identification automatique des empreintes digitales (IAFIS) du FBI, une base de données contenant 55 millions de paires d’empreintes digitales. L’entreprise fabrique aussi des appareils d’identification biométrique, qui sauront qui vous êtes en scannant votre iris, en reconnaissant votre visage ou en inventant de nouvelles méthodes de recueil de vos empreintes digitales ou de votre ADN. Comme l’entreprise aime à le dire, son but est de faire de la vie (et de vos données personnelles) de tout un chacun, un vrai « livre ouvert », ce qui, bien sûr, est d’une grande utilité pour nous tous. « Grâce à la technologie biométrique, les gens n’ont plus besoin de se préoccuper de retenir un mot de passe ou d’amener des pièces d’identité multiples. La vie est devenue un peu plus facile », proclame encore Lockheed Martin. Etes-vous un New-Yorkais inquiet devant un « colis suspect » sur un quai de métro ? Lockheed Martin s’en est occupé aussi, grâce à un contrat avec l’autorité en charge des transports new-yorkais (la MTA), qui prévoyait l’installation de trois mille caméras de sécurité et senseurs de mouvement visant à repérer les colis suspects, ainsi que les gens qui les transportent, et à alerter les autorités. Le bémol : les caméras n’ont pas fonctionné comme annoncé, et la MTA a congédié Lockheed Martin et annulé le contrat, d’une valeur de 212 millions de dollars.
Recueil d’informations vous concernant
Si vous trouvez inquiétant que la même entreprise qui fabrique des missiles balistiques, traite également vos impôts, classe vos empreintes digitales, scanne vos colis, fasse en sorte que ce soit plus facile que jamais de recueillir votre ADN, et vous compte pour le recensement, soyez tranquille : au XXIème siècle, Lockheed Martin a plus que jamais envie de s’immiscer dans votre vie privée par le biais du recueil de renseignements et de la surveillance. Tim Shorrock, auteur d’un livre qui a fait date, Spies for Hire (« Espions à louer »), a dépeint Lockheed Martin comme « le fournisseur militaire et le réseau privé de renseignement le plus important du monde ». En 2002 déjà, la société s’est lancée dans le programme « Total Information Awareness » (TIA), cher au c°ur de l’Amiral John Poindexter, ancien conseiller à la Sécurité nationale du président Reagan. Cette base de données géante, destinée à recueillir, au nom de la lutte contre le terrorisme, les numéros de téléphone, de cartes de crédit et un tas d’autres données personnelles des citoyens américains, s’est finalement vue retirer son financement par le Congrès l’année suivante, mais le doute subsiste selon lequel l’Agence de sécurité nationale conduirait secrètement un programme du même type. En attendant, depuis 2004 au moins, Lockheed Martin travaille avec le Pentagone dans le cadre du CIFA (Counterintelligence Field Activity) qui collecte et stocke des données personnelles de citoyens américains dans une base de données connue sous l’appellation de « Threat and Local Observation Notice » (Menaces et observations locales), et surtout sous son acronyme plus spectaculaire TALON. Même si le Congrès a mis fin en 2007 à l’aspect renseignement intérieur de ce programme (et à supposer que le Pentagone ait obéi aux ordres du Congrès), le CIFA continue de fonctionner. En 2005, le spécialiste des affaires militaires et du renseignement au Washington Post, William Arkin, a révélé que, même si la base de données n’était destinée qu’à surveiller les suspects d’actes de terrorisme, de trafic de drogue ou d’espionnage, il suffisait en fait que n’importe quel détective militaire ou commandant zélé décide qu’une personne présente une menace pour l’Armée, pour pouvoir l’inclure dans la base de données. Parmi ces citoyens représentant une « menace », espionnées par le CIFA, on trouvait des militants pacifistes. Dans le cadre du CIFA, Lockheed Martin ne se contentait pas de surveiller les renseignements : l’entreprise était amenée à « estimer les menaces de demain » (pas vraiment gênant pour un géant de l’armement pour qui l’opposition à la guerre est une menace !). Lockheed Martin est aussi intimement lié au fonctionnement de l’Agence de sécurité nationale (NSA), qui est le premier réseau d’espionnage américain. En plus de fabriquer des satellites espions pour la NSA, la société est en charge du « Project Groundbreaker » (Projet Pionnier), une modernisation du réseau informatique et téléphonique interne de l’Agence, programmée sur 10 ans, pour un montant de 5 milliards de dollars. Pendant que Lockheed Martin est peut-être en train de vous surveiller chez vous (c’est mon candidat personnel au titre de « Big Brother » du XXIème siècle), à l’étranger la société est impliquée dans des activités douteuses qui vont bien au-delà du simple fait de fournir des armes à des régions en conflit. Outre les interrogateurs recrutés, on le sait, pour les prisons américaines à l’étranger, de Guantanamo à l’Afghanistan (et les accusations d’abus qui allaient avec), le vrai scandale qui entoure l’entreprise est qu’elle a supervisé un programme d’assassinats au Pakistan. A l’origine, cela ne devait être qu’une opération de recueil d’informations à l’aide d’entreprises privées chargées de récupérer des données que la CIA et les autres services de l’intelligence US ne pouvaient censément pas obtenir seuls. En fait, il s’avéra que les informations fournies par ces entreprises servaient aux Forces spéciales de l’Armée US pour leurs opérations de chasse et de liquidation des chefs talibans ou présumés tels. Les entreprises privées impliquées étaient sous la responsabilité de Lockheed Martin, suite à un contrat de 22 millions de dollars avec l’Armée US. Deux petits problèmes, soulignés par le journaliste du New York Times, Mark Mazetti : « l’armée américaine n’est pas autorisée à opérer au Pakistan, et les règles du Pentagone interdisent à l’armée de sous-traiter des missions d’espionnage à des entreprises privées ». Comme dans le scandale Iran/Contras au cours des années 1980, qui a vu Oliver North établir un réseau de sociétés-écrans afin de contourner la loi interdisant la livraison d’armes à des groupes paramilitaires au Nicaragua, l’armée a utilisé Lockheed Martin pour échapper aux règles limitant les activités militaires et de renseignement américaines au Pakistan. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que l’un des responsables de réseau chapeauté par Lockheed Martin soit Duane « Dewey » Claridge, un ancien de la CIA mouillé jusqu’au cou dans l’affaire des Contras.
Un Big Brother du XXIème siècle
Les interventions de Lockheed Martin en politique étrangère ont un côté plus avenant : recrutement d’observateurs pour les élections en Bosnie et en Ukraine, tentative de réforme du système judiciaire au Libéria, participation à l’élaboration de la constitution afghane. Ces projets ont pour l’essentiel été réalisés sous l’égide de la division PAE de l’entreprise (Pacific Architects and Engineers), une société qui, avant qu’elle ne soit absorbée par Lockheed Martin, s’est enrichie grâce à la construction et à l’entretien de bases militaires pendant la guerre du Vietnam. Toutefois, le côté « soft power » des activités de Lockheed Martin (tel que décrit sur son site web) risque de perdre beaucoup d’importance, l’entreprise ayant mis PAE en vente. Mais n’ayons aucune crainte : la perte des revenus générés par ces activités sera plus que compensée par un nouveau marché pluriannuel de 5 milliards de dollars passé avec l’armée US pour fournir un soutien logistique aux Forces spéciales américaines dans des dizaines de pays. Tout ce qui précède n’est qu’un petit résumé des activités de Lockheed Martin. Il faudrait plusieurs volumes pour rendre compte de toute l’étendue de ce véritable « gouvernement de l’ombre ». Lockheed Martin n’est-il pas le premier fournisseur non seulement du Pentagone, mais aussi du ministère de l’Energie, le deuxième du Département d’Etat, le troisième de la NASA, le quatrième du ministère de la Justice et de celui du Logement et Développement urbain ? Rien que de dresser la liste des organismes gouvernementaux et quasi-gouvernementaux avec lesquels la société a passé des marchés relève de la gageure mais voici néanmoins une liste partielle : ministère de l’Agriculture, Bureau de l’Aménagement du territoire, Bureau du Recensement, Garde-côtes, ministère de la Défense (comprenant l’Armée de terre, la Marine, les Marines, l’Armée de l’air, l’Agence de défense antimissile), ministère de l’Education, ministère de l’Energie, Agence de protection de l’environnement, Administration fédérale de l’aviation, FBI, Département fédéral de technologie, Food and Drug administration, Administration des services généraux, Service géologique, ministère de la Sécurité intérieure, Bureau des Affaires indiennes, Fisc, NASA, Institut national de la santé, Département d’Etat, Administration de la sécurité sociale, Douanes, Poste, ministère des Transports, Agence de sécurité des transports, ministère des Anciens Combattants. Quand le président Eisenhower, il y a cinquante ans, a mis en garde contre les dangers de « l’influence illégitime, voulue ou non, exercée par le complexe militaro-industriel », il était loin de se douter qu’un seul marchand d’armes s’immiscerait à ce point dans tant d’aspects de la vie des américains. Lockheed Martin a fait de l’inquiétante prophétie d’Eisenhower lancée au milieu du siècle dernier une réalité au XXIème siècle : rien de ce que fait le gouvernement n’échappe plus au « Big Brother » militaro-industriel. William D. Hartung.
l’hypothétique « projet noir », le SR-91 Aurora (vue d’artiste). image source:Ovni-Direct