

Nous partageons la suite de l’article intitulé Initiative Rockefeller 1993-1996 de Michel Ribardière.

Article source 
Article publié avec l’aimable autorisation de l’Association 3AG (Association des Anciens Agents du Centre Spatial Guyanais)
Article rédigé par Michel Ribardière
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2EME PARTIE
Jimmy Carter (1977-1981)
En 1969, Jimmy Carter est en campagne électorale pour un poste de gouverneur. Alors qu’il intervient dans le cadre des Lion’s clubs, une lumière étrange apparait dans le ciel, se rapproche, puis s’immobilise avant de passer de la couleur bleue, verte à rouge et de varier de la taille de la lune à une taille plus petite, pour revenir à une taille plus importante. Une vingtaine d’autres participants observent eux aussi l’évènement. Jimmy Carter prit plus tard le temps et la peine de remplir un rapport détaillé de trois pages et de l’envoyer à un groupe d’étude privé sur les ovnis : le NICAP.
Témoignage télévisé: https://youtu.be/2yK53ChdnUI

Il semble qu’une autre observation ait été réalisée par Jimmy Carter en 1974. Son fils Jeff en témoigne dans le journal italien Eva Express: « Je me souviens très bien de cette nuit-là; j’étais près de mon père. D’abord, j’ai cru que c’était une étoile filante, et j’ai même dit à mon père de « faire un voeu ». Mais l’OVNI continuait de se déplacer et de changer de couleur. Mon père murmurait: « Regarde, Jeff, maintenant c’est rouge… maintenant c’est vert… Mon Dieu… »
(Jacques Vallée, OVNI: La Grande Manipulation)
Lors de sa campagne pour la Présidence, Jimmy Carter promet aux électeurs de publier les éléments détenus par le Pentagone. En 1977, peu après son élection à la présidence, la Maison Blanche est assiégée de courriers. Des milliers de citoyens américains espèrent que le Président Carter sera le Président de la divulgation. Mais un grand nombre se demande aussi si ce dernier pourra effectivement tenir sa promesse de campagne. Toutefois les courriers sont tellement nombreux qu’il ordonne leur répartition entre la NASA et l’AIR FORCE.
George H.W Bush alors directeur de la CIA, lui répond officiellement que s’il souhaite obtenir ces documents, il doit passer par la commission des sciences et de la technologie de la Chambre des représentants. (Etant entendu que leurs documents lui permettront de répondre à ses promesses électorales puisque les éléments d’importances supérieures sont classés au niveau Top Secret pour le “President’s Eyes Only” et sont détenus par la National Security Agency, la CIA, le MJ-12, la DIA, et par des agences ayant accès aux fonds des Black Budgets.
Durant le mandat de Monsieur Carter, de nombreux documents liés au sujet ovni ont été déclassifiés comme promis, tandis que très peu d’éléments le seront ensuite par ses successeurs.
Au début de son mandat, Jimmy carter essaye réellement de dévoiler des informations. Il utilise des hauts fonctionnaires au sein de son gouvernement pour entrer en relation avec la CIA, le FBI et la NASA sur le dossier ovni. Mais ses tentatives échouent. Le FBI répond ne pas détenir beaucoup d’éléments tandis que la NASA reçoit un message de la CIA, lui demandant de ne pas coopérer avec la Maison Blanche sur ce sujet.
Bien que cet acte de la CIA semble anti-constitutionnel, il s’appuie en fait sur une règle imposée par la pratique du secret. Aux États Unis, certains sujets sont soumis à un cloisonnement qui restreint les habilitations. Ce cloisonnement est construit avec la règle du « Need to Know », le « besoin de savoir ». Le directeur de la CIA indique donc que le dossier ovni est placé dans cette catégorie. Ce qui permet de s’interroger sur la détention ou pas, par le Président du gouvernement élu pour 4 années du « besoin de savoir » les secrets les plus sensibles et en particulier, ceux portants sur le dossier ovni.
Malgré le risque qu’elle impose au principe de la démocratie, cette règle aurait-elle fermé l’accès du Président, à des informations aussi sensibles ? Est-il possible que le Président, perçu parfois comme un rouage de l’administration publique, ait été considéré comme n’ayant pas « besoin de savoir » et cherchant seulement à satisfaire sa curiosité de façon non pertinente ? Est-il possible que des employés des agences gouvernementales puissent priver le chef du gouvernement, celui qui est décide de la politique du secret et la protège, d’informations essentielles ?
Le témoignage de l’ancienne directrice du Service de recherche de la Bibliothèque du Congrès, Marcia Smith témoigne effectivement d’un échange qui est peu connu. A l’époque de l’élection de Jimmy Carter, le Directeur de la CIA qui n’est autre que Georges H.W.Bush répond à Monsieur Carter très clairement qu’il ne lui transmettrait pas les informations ovni très sensibles qu’il recherche, que ces informations nécessitaient « un besoin de savoir » et que la simple curiosité de la part du Président n’était pas adéquate. Georges H W Bush sera ensuite remplacé et n’aura plus jamais la possibilité de rencontrer le Président Carter durant son administration.
Ronald W. Reagan (1981-1989)
Ronald Reagan a lui aussi été témoin à plusieurs reprises de manifestations ovni.
Un soir, Ronald et Nancy Reagan étaient invités à une réception à Hollywood par une personnalité très connue du show-business, Lucille Ball. Après trente minutes de retard, Nancy et Ronald Reagan arrivent finalement mais se montrent sous le choc. Ils déclarent avoir observé un ovni tandis qu’ils longeaient la côte en voiture et avoir pris le temps d’observer tous ses mouvements. Réf : Lucy in the Afternoon Cliquer ici
Une autre observation plus célèbre a été réalisée en été 1974, alors qu’il était gouverneur de Californie et rentrait d’un meeting de campagne dans un petit avion monomoteur. Deux autres personnes et le pilote se trouvaient avec lui. Soudain, ils aperçoivent, un objet lumineux blanc, inconnu, s’avancer vers eux en zigzagant. Le pilote surpris, ignorait complètement ce dont il pouvait s’agir. Ronald Reagan lui demande alors de suivre l’objet. Arrivé aux environs de Bakersfield, l’objet monte soudain très vite en altitude et disparaît.
Depuis le début de la guerre froide, les présidents américains n’ont jamais négligé les risques de déclenchement d’une guerre atomique suite à une méprise avec des manifestations ovnis aussi bien en URSS, qu’aux Etats-Unis. Les sites de lancement de missiles nucléaires ont eux aussi, été les lieux d’interventions de la part de ces intelligences inconnues. Des sites nucléaires ont été désactivés à plusieurs reprises lors d’intrusions par des ovnis. Les gros porteurs d’armes nucléaires, aussi bien que les sites de stockage ont aussi été confrontés aux manifestations. Durant les guerres en Asie, confrontés à ces observateurs, inconnus les militaires furent forcés de constater l’efficacité et les possibilités martiales, de leurs engins. Ils ne manquèrent pas de répondre de façon destructrice aux multiples tentatives d’interceptions, que l état major tenta de leur faire subir. Jusqu’à ce que les militaires décident finalement de les ignorer et de les éviter. Ce qui ne permettait pas de présumer de leurs intentions mais imposait de les considérer comme dangereux pour la nation et éventuellement pour l’espèce humaine dans sa totalité.
D’autre part, l’intrusion d’ovni au-dessus de la base nucléaire de Byelokoroviche en Ukraine en 1982 qui a donné lieu à l’activation et la mise en position de lancement de ses missiles puis à leurs dèsactivations démontrait que ces opérations de prise de contrôle menaçantes s’étaient déployées à une échelle planétaire.
En 1983, officiellement pour contrer la menace soviétique Ronald Reagan annonce le projet de déploiement futur d’un programme d’armement spatial, l’IDS (l’Initiative de Défense Stratégique). Composée d’armes laser et de missiles, l’IDS a pour objectif d’assurer depuis l’espace la défense du territoire américain contre tout agresseur. Dès le début, les chercheurs du domaine ovni ont soupçonné que le projet visait en fait à intercepter des ovnis, voire à contrer une invasion extraterrestre. Et la suite des déclarations de Ronald Reagan sur ce sujet n’a jamais cessé de confirmer cette perception.
Car Ronald Reagan s’est clairement tourné vers les leaders de plusieurs nations afin de tâter le terrain sur la possibilité de trouver une entente pour une défense commune en cas d’invasion par une intelligence extérieure.
Ainsi, en 1985, lors du sommet de Genève, le président américain, s’est adresse à Gorbatchev pour lui déclarer qu’il était persuadé que les deux superpuissances collaboreraient en cas d’invasion extraterrestre.

Sommet de Genève 1985
Il est cependant important de considérer que Ronald Reagan avait pris l’habitude d’ajouter à ses discours des allusions à la menace venue de l’espace. Il était passionné par plusieurs sujets qui apparaissaient dans ses discours: les ovnis, les fantômes, l’astrologie et Armageddon.
Plusieurs indices liés à sa personnalité et à ses déclarations permettent toutefois de supposer qu’il n’a jamais eu une connaissance importante ou approfondie des éléments détenus par le milieu du renseignement militaro-industriel sur les ovnis.
Selon la C.I.A, Ronald Reagan avait une vision personnelle forte de la façon dont le monde tournait: l’URSS, athée était l’empire du mal, constitués de voyous et de tyrans qui n’avaient cessé de créer des troubles partout où cela était possible. Ses convictions religieuses le poussaient à penser que les israéliens étaient du bon côté dans le conflit du moyen orient et que les blocs arabes étaient tous globalement des terroristes. La CIA a tenté d’élargir sa compréhension de la situation durant quelques années jusqu’à ce qu’elle jette l’éponge, sans espoir que le Président se livre à un examen approfondi des questions de fond.
Le Président Reagan considérait que les PDB (Présidents Daily Briefings), séances d’informations tenues par la CIA à l’attention du Président ne pourraient rien lui apprendre de plus que ce que les journaux publiaient. Et s’il accepta d’y participer pendant la période de transition, sur insistance de son vice-président Georges W.Bush, ce fut à condition que ces séances fussent courtes. Ensuite il demanda à ses conseillers de s’y rendre à sa place. Puis il autorisa une augmentation de liste des participants admis à lire les comptes rendus du PDB, tandis qu’il demeura le seul à les ignorer. La CIA considéra alors que les éléments sensibles devaient être retirés des PDB et cessa de transmettre ces éléments. En huit années de présidence, la CIA ne fut autorisée à le conseiller qu’une ou deux fois seulement.
En septembre 1987, il déclare à l’ONU
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Mise à jour Area 51 Blog le : 20/08/2016 à :10h50.

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