Des drones ont survolé Paris deux nuits consécutives, planant au-dessus de zones sensibles ou touristiques dont la Tour Eiffel, les Invalides et l’ambassade américaine. Le 20 janvier dernier, un autre engin avait été aperçu au dessus de l’Elysée. Cette mini vague de drones sur la capitale survient après celle plus inquiétante de survols du parc nucléaire français par des appareils non identifiés. Alors qu’aucun responsable de ces intrusions n’a été interpellé, certains témoignages concernant le survol des centrales nucléaires de ces derniers mois laissent entrevoir une toute autre histoire : et si ces drones avaient une origine beaucoup plus énigmatique ?
En quatre mois, les deux tiers des 19 centrales nucléaires françaises ont été survolés à une ou à plusieurs reprises. Et les centrales ne sont pas les seules visées par ces inquiétantes tournées d’inspection aériennes: dans la nuit du 26 et 27 janvier, le site militaire de l’île Longue, dans la rade de Brest, où sont abrités les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins français a aussi été visité.
Dans la seule soirée du 31 octobre 2014, pas moins de six sites ont été visités entre 18 heures et 22 heures : les centrales de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), Dampierre en Burly (Loiret), Belleville-sur-Loire (Cher), Fessenheim (Haut-Rhin), Flamanville (Manche) et Penly (Seine-Maritime).