Source : feairplane.canalblog.com/
01 juillet 2016
Article rédigé par Michel Ribardière
Laurence Rockefeller, homme d’affaire, milliardaire, philanthrope, contributeur politique très influent est l’un des enfants du milliardaire John D. Rockefeller-Jr, et le petit-fils du magnat du pétrole John Davison Rockefeller. Sa famille compte plusieurs hommes politiques influents. Son grand-père maternel Nelson Wilmarth Aldrich fut sénateur de Rhode Island. Son frère, Winthrop Rockefeller fut gouverneur républicain de l’Arkansas, son neveu John Davison Rockefeller, IV, fut gouverneur et sénateur démocrate de Virginie-Occidentale et son grand frère, Nelson Rockefeller fut vice-président du gouvernement sous la Présidence de Gérald Ford (1974-1977). Son frère Nelson, au cours de la présidence de Dwight Eisenhower fut nommé (1954-1955) à la tête de l’Operation Coordinating Board (OCB), un comité du Conseil de sécurité nationale, chargé, entre autres, de superviser les opérations secrètes de la CIA.
Bien qu’il se soit lui aussi lancé dans les affaires avec succès, Laurance Rockefeller n’a pas le même profil que ses frères. Il est écologiste et suivra cet idéal toute sa vie. D’ailleurs, devant l’incrédulité de sa famille, à la fin de sa vie, il fera démonter les cabanes se trouvant sur les vastes terres qu’il a acquis dans le Wyoming et les lèguera aussi simplement au gouvernement afin qu’elles tombent sous sa protection.
A partir des années 80, il va financer à certain nombre de projets n’ayant rien à voir avec le monde des affaires mais plutôt le développement personnel, le paranormal, les ovnis, dont une étude sur les abductions conduite par John Mack, Budd Hopkins et David Jacob.Lorsque l’université de Harvard tentera de rompre le statut de titularisation du Dr John Mack (chercheur dans le domaine des abductions), il prendra sa défense, financera les frais d’avocat et organisera une grande discussion sur la vie extraterrestre.

Dr. Steven Greer (2ème à gauche), Linda Moulton Howe (6ème à gauche)
Dr. Leo Spinkle (7ème à gauche), Dr. John Mack (9ème à gauche)
Laurance Rockefeller (10ème à gauche)
En début d’année 1992, Laurance Rockefeller prend la décision d’intervenir au plus haut niveau de l’executif, quelque soit le prochain Président, afin d’obtenir une déclassification des affaires ovnis. Et c’est ce qu’il tentera sans relache entre 1993 et 1996.
En Mars 1993, il lance une approche exceptionnelle de l’administration Clinton. Il prend contact avec le Bureau de la politique scientifique et technologique dirigée par le Dr John Gibbons, conseiller scientifique du Président. Un courrier de l’avocat Henry Diamond de M. Rockefeller en date du 29 Mars 1993 demande une rencontre avec Mr Gibbons afin de « discuter de la disponibilité potentielle de l’information gouvernementale sur les objets volants non identifiés et la vie extraterrestre. »


Le courrier explique qu’il existe une croyance dans de nombreux milieux portant sur la détention par le gouvernement d’informations classifiées sur les OVNIS n’ayant jamais été déclassifiées. Cette omission a provoqué «une suspicion et une méfiance inutile» dont Monsieur Rockefeller souhaite discuter avec le Président Clinton. Le courrier ajoute que «Beaucoup de personnes pensent que la divulgation de ces informations sur une base compatible avec la sécurité nationale serait un geste significatif qui augmenterait la confiance dans le gouvernement».
Dans le cas où l’administration Clinton refuse de discuter avec lui, Laurence Rockefeller prépare un plan B. Il compte augmenter la pression en publiant un message dans plusieurs importants médias américains (dont le New York Times, le Washington Post, le Chicago Tribune, le Los Angeles Times):
Monsieur le Président,
Concernant le sujet des phénomènes OVNIS –
Que savez-vous, Quand avez-vous appris ?
En avez-vous échangé sur ce point avec le Congrès?
Quand parlerez-vous au peuple américain de ce sujet?
Le dossier est aussi important que tout ce à quoi nous devons
faire face. N’essayez pas de faire cavalier seul ! Cette Information Appartient au Monde.
Compte tenu de la célèbrité de son nom, et de son influence, Laurance Rockefeller sait parfaitement qu’un tel message créerait une situation intenable pour la présidence. Malgré son apparence interrogative, le message implique que le Président détient une information capitale sur le sujet. Cela entraînerait un déferlement d’interrogations de la part des journalistes, ouvrant sur une ère de suspicions devant laquelle le gouvernement aurait absolument tout à perdre.
Toutefois l’approche de Laurance Rockefeller et l’influence qu’il représente dans de nombreux secteurs, lui ouvrent la porte du Dr John Gibbons. Ils se rencontrent en présence de son avocat et de Mr Scott Jones, Président de la Fondation pour le Potentiel Humain que Laurance Rockefeller finance.


(1)
Il présente alors au Conseiller Scientifique du Président un document support de 9 pages appelé UFO Matrix of Belief(Matrice des croyances sur les ovnis) réalisé par le journaliste Richard Farley. Ce document à pour objectif d’illustrer les propos de Laurance Rockefeller et d’expliquer ses objectifs, dont celui d’obtenir une discussion ouverte avec le Président.
De son coté, le Dr Gibbons s’est interrogé sur la position du puissant Laurance Rockefeller afin de comprendre son intérêt pour un sujet aussi controversé. Le Dr Gibbons perçoit tout cela avec inquiétude car il ne voit aucune issue. Il se tourne alors vers la CIA pour obtenir toute l’information qu’ils peuvent détenir sur le dossier ovni. L’affaire est confiée au bureau qui s’occupe des sujets « étranges » et tombe entre les mains d’un scientifique, le Dr Ronaldo Pandolfi. La CIA se retrouve ainsi dans une posture malaisée. Comme le sujet est clos depuis 1969, officiellement la CIA n’enquête pas sur les ovnis. Toutefois, c’est aussi son rôle d’informer la Maison Blanche dans tous les domaines requis. Ron Pandolfi trouve une seule issue: faire appel à un scientifique civil connu pour ses nombreux articles sur le sujet ovni, ayant travaillé pour la navy sur des projets de recherche liés au lasers à haute énergie en milieu sous-marin et ayant à deux reprises fait une conférence sur le sujet ovni pour des membres de la CIA: le Dr Bruce Maccabee.
De cette façon la CIA peut répondre à la Maison Blanche, sans pour autant avoir enquêté sur les ovnis. Le rapport adressé à la Maison Blanche s’intitule Briefing on the U.S Government Approch to the UFO Problem as Determined by Civilian Researchers During the Last Twenty Years (Cliquez ici pour le consulter).
Tout au long de l’année, les relations entre l’équipe de Rockefeller et la Maison Blanche vont continuer de se développer en vue d’écarter les obstacles à l’ouverture des dossiers ovnis. Rockefeller est courtois mais insistant sur ce qu’il veut obtenir. Et le Bureau de la politique scientifique et technologique du docteur Gibbons va bientôt réaliser que Laurance Rockefeller n’a pas l’habitude qu’on lui réponde par la négative. Lorsque la collaboration lui semble insatisfaisante ou improductive, il use de plusieurs sortes de menaces qui pèsent fortement sur cette administration comme celle de déclencher une campagne de presse par le message précédemment cité. Ces actions forceront bientôt cette administration à satisfaire toutes ses demandes. En 1994, il rencontre à nouveau le Dr Gibbons pour avancer d’une façon plus significative dans le projet de déclassification. Il propose de démarrer le processus de d’ouverture des affaires ovnis en axant les efforts sur une affaire importante, celle du crash de Roswell. Cette affaire symbolise aussi le commencement des secrets du gouvernement sur le dossier ovni. C’est la mère de tous les secrets sur les ovnis. Rockefeller explique que si cette affaire est bien un crash d’ovni, alors sa révélation déclenchera un processus de marche arrière de quarante années de déni de la part du gouvernement. A l’inverse, si cette affaire ne peut pas être pleinement expliquée comme une affaire d’ovni, elle contribuera de façon significative au champ de recherche et à une plus grande rigueur. Toutefois Laurance Rockefeller précise qu’avec la levée d’un tel secret, il faut envisager de garantir une amnisty afin de permettre à tout ceux qui connaissent l’incident de parler, sans crainte des poursuites liées au secret. Il a des raisons de croire que certaines personnes révèleront des informations sous ces conditions.


Ainsi, en 1994, l’AIR FORCE reçu soudain l’ordre de réenquêter sur le crash de Roswell de 1947.
En juin 1994, Rockefeller laisse entendre au Dr Gibbons qu’il a conduit des discussions préliminaires avec un groupe pour réaliser une conférence aux Nations Unies sur l’intelligence extraterrestre et que la participation d’une personne de la stature du Dr Gibbons conduirait ce projet à un succès incontestable.
Mais le 9 août 1994, le rapport d’enquête de l’AIR FORCE est enfin rendu. Il conclut que les enquêteurs n’avaient rien découvert permettant de relier cet incident à un crash d’ovni, à la récupération de corps ou de matériel d’extratrestres ni même à une opération de couverture pour un projet secret. Après sa publication, plusieurs chercheurs décidèrent de répondre à l’US AIRFORCE ou au bureau de Mr Gibbons afin d’exprimer leur déception de voir cette institution poursuivre ses mensonges. D’autres tels que le Mr Stanton T Friedman, ayant étudié plusieurs années cette affaire, décidèrent de contrer les déclarations formulées dans le rapport. Cliquez ici
En mai 1995, Rockefeller a financé une conférence intitulé « When Cosmic Cultures Meet ». Cet évènement a été organisé et dirigé par Scott Jones qui a invité Bill et Hillary Clinton. Toutefois ils n’ont pas été en mesure de s’y rendre. Ce qui a lourdement augmenté les menaces d’une campagne médiatique de la part de Laurance Rockefeller souhaitant interpeler publiquement le Président Clinton sur le sujet ovni.
Toutefois en novembre 1995, il se passe quelque chose d’inattendu. Le Président Clinton dans une déclaration publique en Irlande répond au courrier d’un petit garçon à propos du crash de Roswell plutôt qu’aux gagnants du concours qui permettait de poser une question au Président Clinton.
Le Président Clinton explique que personne ne l’a informé sur ce qu’il s’est réellement passé à Roswell, sur les prétendus cadavres qui ont été retrouvés. Et, il déclare qu’il veut savoir. Son discours pousse immédiatement l’AIRFORCE à relancer une procédure d’enquête qui va, cette fois, se concentrer sur les prétendus corps qui ont été retrouvés. Le rapport et les conclusions de cette nouvelle enquête seront transmis à partir de fin juin 1997. Ils annonceront entre autres choses que la totalité des archives (archives et communications radio) de la base de Roswell entre 1946 et 1949 ont mystérieusement été détruits sans pouvoir identifier la provenance de l’ordre ni les auteurs. Elle indiquera ensuite que les corps étaient en fait des mannequins en bois parachutés à haute altitude. Cette déclaration lui attirera de nombreuses moqueries de la part des médias qui comparent les descriptions des témoins sous serments, de petits extraterrestres de 1m20 à la peau grise et les mannequins de bois habillés en militaires qui mesurent 1m80.

La famille Clinton dans le ranch Rockefeller du Wyoming
En août 1995, la famille Présidentielle rend visite à Laurance Rockefeller dans son ranch du Wyoming. C’est l’occasion pour Hillary et Bill CLINTON de recevoir un briefing, The Best Available Evidence Briefing Document: Rockefeller Report, que Rockefeller a fait rédiger et a financé dans une opération d’envergure internationale. Marie Galbraith (épouse de l’ancien ambassadeur des Etats Unis en France) qui y a participé activement, décrit ce rapport comme un outil de préparation à une divulgation officielle sur la réalité des manifestations ovnis et des intelligences extérieures. Ce rapport a été distribué auprès d’un millier de personnalités du monde politique, économique et industriel dans le monde. Cliquez ici pour l’obtenir.


Hillary Clinton et Laurance Rockefeller, le 21 août 1995.



Serré contre elle, un ouvrage sur les implications philosophiques de la vie extraterrestre.

« Nous avons parlé avec un certain nombre d’actuels et d’anciens fonctionnaires du gouvernement des États-Unis qui pourraient avoir été en position de connaître les informations que le gouvernement des États-Unis détient sur ce sujet. Notre approche du gouvernement américain s’est déterminé à pousser à la divulgation des informations sur les OVNIS qui ont été jusqu’ici détenus et classifiés pour des objectifs relevant de la sécurité nationale. A présent que la guerre froide est terminée, nous appelons à ce que les contraintes appliquée à la liberté de l’information soient assouplie. » Laurance Rockefeller

Le Président Clinton et Laurance Rockefeller
Fin août 1995, Laurance Rockefeller suggère au Président Clinton un ensemble de mesures permettant de faciliter la recherche de la vérité et l’ouverture des dossiers ovnis aux citoyens:


(1) Dans ce courrier, John Gibbons est appelé Jack. C’est une pratique très courante aux Etats-Unis. D’autres exemples tout aussi courant, on emploi Bill à la place William, Dick à la place de Richard, Jim à la place de James, Hank à la place de Henry, Peggy à la place de Margareth, Ted à la place de Edward, Sally à la place de Sarah…etc etc etc
Davantage d’informations sur les actions de Rockefeller auprès du Président Clinton, dans l’article : « Présidents Américains et UFO 2 ème partie » ==> Prochainement sur le site
Article rédigé par Michel Ribardière
Avec nos plus grands remerciements à Mr Grant Cameron pour les nombreuses informations et les photos qui nous ont beaucoup aidé dans la rédaction de cet articles ainsi qu’au site Paradigme Research Project avec Mr Stephen Basset que nous saluons chaleureusement pour leur travail extraordinaire.
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Mise à jour Area 51 blog, le : 02/07/2016 à : 20h50.

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